Kamala Harris, la candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine du 6 novembre prochain, la première femme, de couleur de surcroît a toutes ses chances d’occuper le bureau ovale de la Maison Blanche si l’on en juge par un sondage de la chaîne CNN au lendemain de sa prestation réussie au cours du débat face à son rival républicain,le turbulent Donald Trump.
Avec des arguments solides et une maîtrise orale, son discours, bien travaillé dans un studio improvisé dans son hôtel et fort ressemblant à celui du studio de la télévision hôte du débat, a fait mouche car aussitôt après sa côte de popularité a grimpé dans les sondages à 60% d’intentions de vote, pour la première fois face à un rival pénalisé pour ses excès de langage.
Du coup, Donald Trump a senti le danger et refusé un second débat comme proposé par sa rivale bien conseillée, qui cherche visiblement à le mettre ko avant le scrutin.
Les médias américains non étiquetés conservateurs et réticents à voir Donald Trump revenir à la Maison Blanche comme un épouvantail, sont unanimes pour appuyer la candidature et applaudir la future victoire de Harris avant l’heure alors que, signe encourageant pour cette dernière, les états dits changeants qui conditionnent les résultats des élections, n’ont d’yeux que pour Kamala.