Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a finalement rompu son silence concernant la mise en garde sévère du Cabinet royal à propos de ses récentes prises de position sur la politique étrangère du Maroc. Le secrétaire général du parti, Abdelilah Benkirane, a publié un communiqué exprimant un « repentir sincère » et démentant toute ingérence dans les pouvoirs constitutionnels du Roi ou dans ses rôles stratégiques et prérogatives royales. Le PJD a également renouvelé son soutien au Trône et exprimé sa fierté pour la position ferme et constante de Sa Majesté le Roi concernant la cause palestinienne.
Le parti islamiste a nié que sa prise de position soit liée à un agenda partisan ou électoral interne, affirmant qu’il s’agissait plutôt d’une communication dans le cadre d’une interaction directe avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. Le PJD a également dénoncé le traitement médiatique de cette affaire, qualifiant la campagne médiatique de violation flagrante de la loi et de l’éthique du travail journalistique.
Le communiqué souligne également que les pratiques, positions et communications du parti sont conformes à la Constitution et à la loi, dans le cadre de la liberté d’opinion et d’expression garantie sous toutes ses formes par la Constitution. Le PJD a affirmé que l’accomplissement de son devoir partisan et national doit être conforme aux intérêts nationaux suprêmes et dans le plein respect constitutionnel des institutions.
Enfin, le PJD a appelé au respect des principes éthiques du travail journalistique et a dénoncé l’exploitation odieuse du communiqué du Cabinet royal à d’autres fins. Le parti islamiste estime que cela est une tentative de diffamation à l’encontre du PJD, un parti politique national dont l’histoire politique a toujours témoigné de ses hautes positions nationales.