La police judiciaire de Rabat a déféré devant le procureur général près la Cour d’appel, au cours de la dernière semaine, deux suspects, dont un septuagénaire, dans une affaire de pédo-criminalité qui incitaient les mineures à la débauche et en profiter pour les filmer.
La police judiciaire de Rabat a déféré devant le procureur général du roi près la Cour d’appel, au cours de la semaine dernière, deux personnes, dont un qui a 75 ans, soupçonnés d’avoir mis en place un lieu de prostitution, d’incitation de mineures à la débauche, de consommation d’alcool, d’atteinte à la pudeur, de non-dénonciation de crime commis à l’encontre de mineures, de viol avec violence, de photographie de mineures dans des positions indécentes dans un dessein de chantage et de diffamation ainsi que de droguer des mineures avec des hallucinogènes.
Après ces deux arrestations, la police est à la recherche de quatre autres suspects dans la même affaire, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du lundi 28 novembre.
Citant une source proche de l’enquête préliminaire, Assabah précise qu’une déclaration de disparition de la famille d’une des victimes de Tamesna, publiée sur Facebook, a permis d’élucider les contours des faits.
Selon la même source, un inconnu a appelé l’oncle de la victime pour lui annoncer qu’elle était dans un état psychologique lamentable aux alentours du ministère de la Justice poussant sa famille à se précipiter à sa recherche.
Dès qu’ils l’ont trouvé, ils sont partis dans un commissariat où la fille a tout raconté aux officiers de police. La fille a déclaré qu’elle a été victime d’une atteinte à la pudeur et de viol. Elle a, dans le détail, raconté que deux personnes aux antécédents judiciaires l’ont attiré dans un lieu où il y avait d’autres filles, mineures.
La fille a pu identifier l’un des deux suspects, d’après la même source. A travers son témoignage, il s’est avéré qu’il s’agit de la mise en place d’un lieu de prostitution, de l’embauchage en vue de la prostitution et de l’incitation de mineures à la débauche, de la photographie de mineures dans des positions indécentes…
C’est ainsi que la police judiciaire de Rabat a élargi le cercle de ses recherches qui ont conclu qu’il y a au moins six personnes en relation avec le crime présumé, dont un septuagénaire, qui a été vite arrêté.
La famille de l’homme arrêté a protesté devant la Cour d’appel de Rabat considérant que l’acteur principal dans cette affaire est un homme recherché dans une affaire de drogue et que c’est lui le cerveau de la mise en place de ce lieu de prostitution et qu’il faut l’arrêter lui et non pas leur proche.
Après avoir terminé l’interrogatoire, la substitut du procureur général près la Cour d’appel de Rabat chargée de la violence contre les femmes a déféré le suspect devant le juge d’instruction tandis que l’enquête se poursuit concernant les quatre autres suspects.