La police malaisienne a procédé à l’arrestation de 355 personnes dans le cadre d’une vaste enquête sur les abus commis dans des foyers d’accueil, qualifiés de « foyers de l’horreur ». Les suspects, membres de la Global Ikhwan Services and Business Holding (GISB), un conglomérat islamique controversé, sont accusés d’avoir géré ces centres et d’entretenir des liens avec la secte interdite Al-Arqam. Lors de l’opération, la police a effectué des descentes dans 82 sites, incluant centres d’accueil, écoles religieuses et résidences privées, secourant ainsi 186 victimes, principalement des enfants.
Parmi les personnes arrêtées figurent le PDG de la GISB, Nasiruddin Ali, et 30 autres membres. Malgré les dénégations initiales du groupe, Nasiruddin a finalement reconnu des actes de violences sexuelles. Les autorités avaient déjà mené une première vague d’arrestations le 11 septembre, arrêtant 171 suspects et mettant à l’abri plus de 400 enfants. Des mesures financières ont également été prises, avec le gel de 96 comptes bancaires liés au GISB.
Cette affaire met en lumière l’ampleur des abus commis et l’implication présumée d’un réseau organisé dans ces crimes atroces, posant de sérieuses questions sur la protection des enfants en Malaisie.