Au total, treize individus ont été arrêtés en lien avec le meurtre d’un policier, dont le corps calciné a été découvert à Had Soualem, près de Casablanca. Le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) a procédé à l’arrestation de dix personnes supplémentaires, suite aux interrogatoires des principaux suspects.
Les trois premiers suspects, arrêtés le 15 mars dernier à Casablanca, étaient membres d’une « cellule » influencée par l’idéologie de l’État islamique (Daech), sans toutefois être en contact avec ses dirigeants en Syrie ou en Somalie. Le juge d’instruction chargé des enquêtes sur les crimes terroristes a ordonné leur détention au centre pénitentiaire de Salé.
Les treize prévenus sont accusés de divers chefs d’accusation, dont la constitution d’une bande criminelle en vue de planifier et de commettre des actes terroristes, la détention illégale d’armes à feu et de munitions pour perturber l’ordre public, ainsi que la sécurité des personnes et des biens. Ils sont également poursuivis pour meurtre volontaire avec préméditation, tentative de dissimulation du corps de la victime et incendie de sa voiture pour éliminer les preuves.
Les suspects avaient pour projet de rejoindre l’État islamique dans la région du Sahel, mais en raison d’un manque de financement pour leur voyage, ils ont opté pour des opérations terroristes locales visant les forces de sécurité et les établissements bancaires.