L’Instance chargée de la révision du Code de la Famille au Maroc a procédé, à Rabat, à l’audition de trois associations majeures : l’Association de la protection de la famille marocaine, l’Association marocaine pour le soutien à la famille et l’Association Forum de la famille marocaine. Ces organisations ont présenté leurs visions et propositions pour améliorer et actualiser ce code.
Latifa Bennani-Smires, présidente de l’Association de la protection de la famille marocaine, a souligné l’importance de renforcer les fondements de la famille marocaine, notamment en assurant l’équité pour les femmes, la protection des droits des enfants et l’interdiction des mariages de mineures. L’accent a été mis sur des approches fondamentales pour la protection juridique, sociale et économique des familles.
De son côté, Zhour El Hor, présidente de l’Association marocaine pour le soutien à la famille, a insisté sur la nécessité de réviser plusieurs articles du Code, désormais inadéquats face aux évolutions de la société marocaine.
Khadija El Yemlahi, présidente de l’Association Forum de la famille marocaine, a mis en avant la problématique du mariage des mineures, appelant à l’interdiction totale de cette pratique.
Ces consultations s’inscrivent dans le cadre des recommandations de la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement, dans laquelle le roi Mohammed VI a appelé à une révision du Code de la Famille, pour le mettre en adéquation avec l’évolution de la société marocaine et les besoins du développement durable.