Une attaque de drone a frappé un site militaire américain dans le nord-est de la Jordanie, tuant trois soldats américains et en blessant 24 autres. La tour numéro 22, près de la frontière avec la Syrie, était la cible de cette attaque, marquant une escalade significative au Moyen-Orient. Les défenses aériennes américaines n’ont pas réussi à intercepter le drone, suscitant des interrogations sur cette faille.
Le président américain Joe Biden a réagi en déclarant que l’attaque était le fait de groupes extrémistes soutenus par l’Iran opérant en Syrie et en Irak. Il a promis de tenir les responsables pour compte. Des voix au sein du Congrès appellent à des représailles plus sévères, suggérant des frappes contre les forces terroristes iraniennes en Iran ou dans la région.
La Résistance islamique en Irak a revendiqué la responsabilité de l’attaque, affirmant avoir visé quatre cibles, dont trois en Syrie. Cela intervient après plus de 158 attaques contre les forces américaines en Irak et en Syrie. Le Pentagone qualifie l’incident de sérieux et souligne que malgré de nombreuses attaques infructueuses, celles-ci ont souvent causé des blessures graves ou des dommages aux sites américains.
Le gouvernement jordanien a précisé que l’attaque s’est produite à la base frontalière de Tanf avec la Syrie et l’Irak, et non en Jordanie. Cette situation tendue souligne la complexité des enjeux régionaux et la nécessité d’une réponse stratégique aux attaques contre les forces américaines.