Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a annoncé aujourd’hui que le prix des bouteilles de gaz augmentera dès le premier avril 2024, passant de 40 à 50 dirhams. Cette décision, qui fait suite à une déclaration antérieure du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, vise à mettre en œuvre une série d’augmentations progressives jusqu’en 2026.
Lors d’une session parlementaire, Aziz Akhannouch a expliqué que cette hausse annuelle de 10 dirhams par an prendrait fin en 2026. Ainsi, le prix des bouteilles de gaz atteindra 50 dirhams en 2024, 60 dirhams en 2025, et 70 dirhams en 2026. Cette mesure vise à alléger le fardeau financier de l’État en matière de soutien direct aux familles défavorisées inscrites dans le registre social unifié.
Aziz Akhannouch a souligné que le budget de l’État ne peut plus supporter le financement à la fois de l’aide sociale directe et du système de compensation. Cette décision, bien qu’expliquée comme une nécessité budgétaire, soulève des préoccupations parmi les citoyens marocains, en particulier ceux qui sont déjà confrontés à des difficultés économiques.
L’annonce de cette augmentation des prix du gaz a déclenché des débats et des inquiétudes parmi les Marocains, certains exprimant leur crainte quant à l’impact sur leur pouvoir d’achat déjà fragilisé. D’autres critiquent la manière dont cette mesure pourrait affecter les ménages les plus vulnérables, qui dépendent fortement du gaz pour leurs besoins énergétiques quotidiens.
Cette décision soulève également des questions sur la capacité du gouvernement à gérer efficacement les conséquences sociales de ces augmentations, notamment en fournissant des alternatives ou des compensations adéquates pour atténuer l’impact sur les populations les plus touchées.
Il est clair que cette augmentation des prix du gaz suscite des préoccupations et des controverses au sein de la population marocaine. Alors que le gouvernement cherche à rationaliser ses dépenses, il doit également veiller à ce que les mesures prises ne pénalisent pas davantage les citoyens les plus vulnérables. L’avenir dira comment cette décision sera mise en œuvre et quelles seront ses répercussions sur l’économie et la société marocaines.
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wahid
8 mois il y a
Les marocains ne se plaignent pas des prix des médicaments , ni des tarifs imposés par les opérateurs de telecom.Même si le prix du gaz atteint 100 dhs, il n’impactera pas le pouvoir d’achat du marocain moyen.
Il n’y a plus de Marocain moyen, le peuple s’apauvrit chaque jour de plus en plus et ne réagit pas de peur d’être tabassé par les forces de l’ordre. Cette situation arrange bien sûr les autorités qui se permettent tout malheureusement. Le pire est à venir.
Le prix du gaz en France est plus de 7 fois que le Maroc.Le marocain moyen existe et les marocains même de faible revenu dépensent plus pour charger leur solde de téléphone portable ( de 60 à 100 dhs par mois). La classe pauvre bénéficie d’une aide directe entre 500 et 1500 dhs largement suffisante pour maintenir leur pouvoir d’achat.La farine, le sucre et l’huile de table sont encore subventionnés par l’État.
Abou Zaid
8 mois il y a
Cette augmentation prouve encore une fois l’incapacité du gouvernement à trouver des solutions loin de la bourse du citoyen. Le marocain est déjà en proie à une crise économique étouffante et cette augmentation, qui n’est pas la seule d’ailleurs, ne fera qu’aggraver la situation. Le gouvernement agit comme si c’était la seule hausse de prix alors que des centaines de produits ont connu des augmentations de prix extravagantes. Je pense que ce n’est pas le moment pour la hausse du prix du gaz et que le gouvernement doit chercher d’autres moyens de financement.
wahid
8 mois il y a
Le prix de la bouteille de gaz à Rabat est de 42 dhs.On dirait que vos journalistes n’ont jamais acheté le gaz chez l »épicier du coin. Depuis longtemps le marocain supportait le prix de 50 dhs ( gaz + livraison et installation). Donc, cette augmentation de 8 dh n’aura aucun impact en avril 2024.
Les marocains ne se plaignent pas des prix des médicaments , ni des tarifs imposés par les opérateurs de telecom.Même si le prix du gaz atteint 100 dhs, il n’impactera pas le pouvoir d’achat du marocain moyen.
Il n’y a plus de Marocain moyen, le peuple s’apauvrit chaque jour de plus en plus et ne réagit pas de peur d’être tabassé par les forces de l’ordre. Cette situation arrange bien sûr les autorités qui se permettent tout malheureusement. Le pire est à venir.
Le prix du gaz en France est plus de 7 fois que le Maroc.Le marocain moyen existe et les marocains même de faible revenu dépensent plus pour charger leur solde de téléphone portable ( de 60 à 100 dhs par mois). La classe pauvre bénéficie d’une aide directe entre 500 et 1500 dhs largement suffisante pour maintenir leur pouvoir d’achat.La farine, le sucre et l’huile de table sont encore subventionnés par l’État.
Cette augmentation prouve encore une fois l’incapacité du gouvernement à trouver des solutions loin de la bourse du citoyen. Le marocain est déjà en proie à une crise économique étouffante et cette augmentation, qui n’est pas la seule d’ailleurs, ne fera qu’aggraver la situation. Le gouvernement agit comme si c’était la seule hausse de prix alors que des centaines de produits ont connu des augmentations de prix extravagantes. Je pense que ce n’est pas le moment pour la hausse du prix du gaz et que le gouvernement doit chercher d’autres moyens de financement.
Le prix de la bouteille de gaz à Rabat est de 42 dhs.On dirait que vos journalistes n’ont jamais acheté le gaz chez l »épicier du coin. Depuis longtemps le marocain supportait le prix de 50 dhs ( gaz + livraison et installation). Donc, cette augmentation de 8 dh n’aura aucun impact en avril 2024.