Lors de la séance mensuelle de questions orales au Parlement, ce lundi, consacrée au thème de la santé, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a dressé un bilan élogieux du chantier de réforme du système de santé, le qualifiant de « révolution législative inédite » dans l’histoire sanitaire du Royaume. Il a notamment salué la collaboration « constructive » entre l’exécutif et le législatif, qui a permis de bâtir une nouvelle architecture juridique, visant à répondre aux attentes des citoyens marocains.
Le chef du gouvernement a insisté sur le fait que les réformes engagées ne relèvent pas de mesures conjoncturelles, mais reposent sur un socle juridique structurant. Parmi les lois phares : la création de l’Agence marocaine des médicaments, l’Agence marocaine du sang, la Haute autorité de santé, les fonctions sanitaires ou encore les groupes sanitaires territoriaux. Ces textes, selon Akhannouch, marquent un tournant et instaurent les bases d’une gouvernance modernisée, durable et équitable.
En matière de financement, Akhannouch a mis en avant une hausse spectaculaire du budget de la santé, passé de 19,7 milliards de dirhams en 2021 à 32,6 milliards en 2025, soit une progression de plus de 65 %. Une enveloppe exceptionnelle qui permet, entre autres, la rénovation de plus de 1.400 centres de santé de nouvelle génération, avec un investissement global de 6,4 milliards de dirhams. À ce jour, 949 centres ont déjà été réhabilités.
Le Chef du gouvernement a aussi souligné l’ambition sociale profonde qui anime cette réforme, en ligne directe avec les aspirations de la majorité gouvernementale et la vision royale pour un Maroc plus juste et inclusif. L’élargissement de la couverture sanitaire à l’ensemble des citoyens, sans distinction, illustre selon lui l’aboutissement d’un rêve longtemps inatteignable.
Akhannouch a affirmé que l’engagement de son gouvernement pour la santé publique ne faiblira pas, considérant ce chantier comme le socle fondamental de la justice sociale, de la dignité des citoyens, et du développement global du Royaume.
Par Salma Semmar