Lors de la séance mensuelle des questions orales au Conseil des conseillers, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a réaffirmé, ce mardi 15 juillet 2025, l’engagement de son équipe à accompagner la dynamique de développement impulsée par le roi Mohammed VI, en dépit d’une conjoncture économique et sociale marquée par des défis considérables.
Akhannouch a rappelé que son gouvernement a pris les rênes du pays dans un contexte post-Covid délicat, hérité de plusieurs années d’accumulations négatives, avec une contraction du PIB de 7,2 % et la perte de 432 000 emplois en 2020. Le déficit budgétaire avait alors atteint 7,1 % et la dette publique dépassé 72 %.
Pour faire face à cette situation, l’exécutif a engagé d’importantes réformes. L’investissement public est passé de 230 à 340 milliards de dirhams entre 2021 et 2025, accompagné d’un nouveau pacte d’investissement visant à attirer les capitaux privés, notamment dans les secteurs stratégiques de l’industrie automobile, des batteries et des énergies propres.
Le chef du gouvernement a également souligné les efforts en matière de protection sociale, avec 88 % des Marocains désormais couverts par l’assurance maladie obligatoire. Plus de 32 millions de citoyens sont concernés, dont 4 millions de familles bénéficiant de la gratuité des soins.
Par ailleurs, Akhannouch a mis en avant la création de 1,45 million d’emplois d’ici 2030, la promotion de la digitalisation de l’économie, le développement du tourisme, et la transition vers les énergies renouvelables et l’hydrogène vert.
Malgré la pression budgétaire, il a assuré que le gouvernement reste déterminé à rétablir les équilibres macroéconomiques, en poursuivant les réformes pour un modèle de développement inclusif et durable.