Les marchés pétroliers internationaux connaissent une période de fluctuation notable, avec une baisse continue des prix du pétrole pour la deuxième journée consécutive. Cette tendance descendante est largement influencée par des pressions économiques défavorables qui pèsent sur les prévisions de la demande mondiale de pétrole.
Cette récente baisse des prix est synchronisée avec la reprise de la production pétrolière en Libye, membre clé de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), particulièrement dans ses champs pétrolifères majeurs. Cette augmentation de la production libyenne a contribué à renforcer l’offre mondiale de pétrole, apaisant ainsi les inquiétudes relatives aux tensions dans la mer Rouge, qui menaçaient le transport maritime.
L’impact de ces dynamiques sur les prix est évident. Lundi, le prix du Brent a diminué de 0,5 %, s’établissant à 78,15 dollars le baril, après une baisse similaire vendredi dernier. Parallèlement, les contrats à terme du West Texas Intermediate (WTI) pour février ont également subi une baisse, atteignant 73,39 dollars le baril. Les contrats les plus actifs pour mars ont suivi cette tendance, avec une diminution de 30 cents, fixant le prix à 72,95 dollars le baril.
Cette volatilité est partiellement attribuée aux préoccupations concernant un ralentissement de la demande en Chine, une augmentation prévue de l’offre globale, et les perturbations de la production pétrolière américaine dues à une vague de froid intense.
Le marché pétrolier n’a pas montré de tendance claire cette année, oscillant entre hausses et baisses. Ces fluctuations interviennent alors que les tensions au Moyen-Orient, y compris le conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, sont contrebalancées par des attentes d’une offre suffisante sur le marché.
Vandana Hari, fondatrice de Vanda Insights, basée à Singapour, note que les marchés pétroliers intègrent les effets des perturbations dans la mer Rouge et des conflits régionaux. « En plus des préoccupations économiques persistantes, le marché semble maintenir le pétrole brut dans une fourchette de prix spécifique », explique-t-elle.