En 2023, le besoin de financement de l’économie nationale marocaine a considérablement diminué, passant de 47,3 milliards de dirhams (MMDH) à 9 MMDH, son plus bas niveau depuis 2008, selon Bank Al-Maghrib (BAM). Cette amélioration s’explique par une hausse de 4,6 % des investissements à 421,7 MMDH et une augmentation de 16 % de l’épargne nationale à 412,7 MMDH.
Le financement a été principalement assuré par des émissions de titres de créances (23,9 MMDH), des participations dans les entreprises résidentes (10 MMDH) et des prêts extérieurs (5,5 MMDH). Les engagements extérieurs nets des administrations publiques ont augmenté de 33,8 MMDH, avec des émissions de titres autres qu’actions en hausse à 24,1 MMDH et une baisse des emprunts à 9,7 MMDH.
Le Trésor a mobilisé 45,5 MMDH, provenant principalement du marché financier international (26,1 MMDH) et de prêts de la Banque mondiale (7,7 MMDH) et de la Banque africaine de développement (3,2 MMDH). Les engagements des sociétés non financières ont connu une augmentation limitée à 7,5 MMDH, reflétant un repli des investissements directs étrangers (IDE).
Les actifs extérieurs des résidents se sont améliorés de 36,1 MMDH. Les avoirs des ménages ont augmenté de 98 MMDH, principalement grâce à une hausse des dépôts de 35,5 MMDH. Les crédits contractés auprès des sociétés financières ont augmenté de 12,4 MMDH, avec une hausse notable des prêts destinés au financement de l’habitat.