Hier soir, vers 19 heures, une tragédie a frappé la capitale belge lorsque des coups de feu ont retenti à proximité d’un stade de football. Un assaillant a pris pour cible des supporters suédois qui sortaient d’un taxi, tuant deux personnes et en blessant plusieurs autres. Parmi les décédés, l’un était suédois et l’autre pourrait détenir une double nationalité suédo-suissesse. Une autre victime, de nationalité suédoise, se trouve dans un état critique.
L’auteur de cette attaque, Abdesalem L., un Tunisien âgé de 45 ans, a réussi à échapper à la police. Bien que connu des autorités pour un signalement en 2016, aucune preuve de sa radicalisation n’avait été établie, d’après le procureur fédéral.
La traque menée par la police a mené à une interpellation à Schaerbeek ce matin. À proximité de cet individu, une arme a été découverte, identique à celle utilisée lors de l’attentat. Blessé pendant son arrestation, ce suspect est en soins intensifs, a déclaré la ministre de l’Intérieur belge, Annelies Verlinden. Des vidéos revendiquant l’attaque, liant l’agresseur à l’État islamique, ont également été mises au jour par les enquêteurs.
Conséquence directe de l’attaque, le match de football opposant la Belgique à la Suède a été brusquement interrompu. Les 35 000 spectateurs, initialement confinés, ont ensuite été évacués. Les supporters suédois ont, eux, été conduits à l’aéroport sous protection policière.
Le Premier ministre belge a, en réaction, élevé le niveau d’alerte terroriste à 4, le maximum. Cela signifie un renforcement considérable des forces de l’ordre dans la ville. L’enquête, toujours en cours, a été confiée au parquet fédéral spécialisé en matière de terrorisme.