L’administration Biden a réaffirmé la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, au grand désarroi de l’Algérie et du Polisario. Cette décision a été annoncée après que Israël a reconnu le Sahara marocain. Le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, a souligné l’impact positif de la reprise des relations entre le Maroc et Israël pour la région et a insisté sur le fait que la position américaine n’a pas changé depuis sa proclamation en décembre 2020.
Miller a également exprimé son soutien à Staffan de Mistura, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, dans ses efforts pour trouver une solution politique durable au conflit du Sahara occidental. Quant au retard dans l’ouverture du consulat américain à Dakhla, Miller s’est abstenu de commenter, promettant plus d’informations ultérieurement.
L’administration Biden, en adoptant une approche pragmatique, a maintenu la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental par l’ancien président Trump. Le président Biden s’est ainsi imposé comme le garant des accords de normalisation entre Israël et les États arabes, y compris le Maroc.