Déjà à pied d’œuvre à Agadir, dont il est le maire, après son congé annuel, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, préside ce jeudi son premier Conseil de gouvernement, non sans avoir conclu ses vacances par des réunions avec le conseil communal de sa ville.
À Rabat, un dossier très attendu est sur son bureau : celui du projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, alors que tous les regards restent braqués sur les universités à la suite du scandale du trafic de diplômes.
Sera également débattue la question de la création d’une taxe parafiscale destinée à alimenter le fonds de solidarité dédié aux catastrophes naturelles. Cette taxe viendrait renforcer un dispositif déjà en place, qui prévoit la constitution de plateformes de stocks d’extrême urgence en produits alimentaires, médicaments et couvertures.
Les enseignants ne seront pas oubliés, avec l’examen du système de primes à accorder au personnel de l’Éducation nationale, dans le cadre des revendications sociales, sur fond de menaces de grève dès cette rentrée en cas de blocage.
Sur le plan politique, Akhannouch devra, en tant que président du Rassemblement National des Indépendants (RNI), faire le point avec son état-major sur les propositions de sa formation à remettre au ministère de l’Intérieur, si ce n’est déjà fait.
Pour rappel, le maître d’œuvre des élections avait fixé à l’ensemble des partis politiques la date butoir de fin août pour soumettre leurs propositions concernant le mode d’organisation des scrutins, dans l’objectif de booster le taux de participation, notamment celui des jeunes, dont l’abstention reste préoccupante.
Un véritable programme de rentrée !