Le chef du gouvernement, Aziz Akhanouch est désemparé à l’idée de ne pas pouvoir réunir un round du dialogue social avant la fête du travail le 1er main afin de montrer les bonnes dispositions de l’exécutif envers la classe ouvrière à travers un message fort qui aurait permis de dépasser une crise qui s’est inscrite dans la durée.
La raison en est, le refus catégorique des principales centrales syndicales de revenir s’asseoir à la table des négociations face à un gouvernement ayant opéré un passage en force sur la loi relative au droit de grève dont les cicatrices sont restées ouvertes après que les syndicats aient claqué la porte avec pertes et fracas.
Mais la crainte du chef du gouvernement va plus loin puisqu’il redoute un printemps agité et porteur de risques de grèves générales à la faveur d’un 1er mai pour lequel des syndicats remontés sont déjà mobilisés dans une posture hostile avec des slogans demandant des élections anticipées bien avant le rendez-vous prévu en septembre 2026.Les deux parties continuent de se regarder en chiens de faïence dans un climat de confiance réciproque totalement rompu, devenu délétère depuis plusieurs semaines, annonçant un raidissement extrême des relations sociales.
Preuve en est la morosité régnant au parlement depuis la rentrée de la session de printemps où cette ambiance atone pèse lourdement sur la vie politique du pays.
A défaut d’un nouveau round du dialogue social, l’on assiste à un round d’observation craintive qui peut rapidement déboucher sur une crise encore plus profonde, les syndicats n’attendant plus que les résultats des différents recours devant des juridictions pour une annulation de la loi sur le droit de grève, avant d’envisager une riposte sur le terrain de la gronde sociale pendant la fête du travail ou bien plus tard.
Par Jalil Nouri
Le gouvernement a mal fait de ne pas tenrlr le droit des syndicats sûre le droit de graive .
On récolte ce qu’on sème