Dimanche, le président algérien Abdelmadjid Tebboune s’est livré à un spectacle indigne lors d’un discours devant les deux chambres du Parlement. Profitant d’une tribune nationale retransmise sur tous les médias, il a insulté publiquement l’écrivain algérien Boualem Sansal, le qualifiant de « voleur », de « bâtard » et de personne à « l’identité inconnue ». Des propos d’une bassesse inouïe qui confirment la dérive autoritaire du régime algérien et son mépris pour la liberté d’expression.
Boualem Sansal, écrivain respecté à l’échelle internationale, est accusé d’atteinte à l’intégrité du territoire national pour avoir rappelé une vérité historique : la partie ouest de l’Algérie faisait historiquement partie du Maroc avant la colonisation française. Ces propos, bien qu’appuyés par des faits historiques reconnus, ont valu à Sansal d’être arrêté en novembre dernier, avant de disparaître pendant une semaine dans les méandres d’un système judiciaire opaque. Depuis, il est détenu sous mandat de dépôt et risque la perpétuité, voire la peine de mort.
Ce discours de Tebboune illustre une volonté de bâillonner les voix dissidentes en Algérie. À 80 ans, Boualem Sansal est un prisonnier politique, victime d’un régime qui n’hésite pas à instrumentaliser la justice pour museler toute opposition. Alors que des appels internationaux demandent sa libération, le président algérien choisit de durcir sa position, enterrant tout espoir de clémence.
Cette attitude s’inscrit dans une logique répressive où le régime algérien, acculé par ses échecs internes, détourne l’attention en s’attaquant à ses intellectuels et en multipliant les provocations contre ses voisins. Boualem Sansal incarne aujourd’hui la résistance face à un pouvoir arbitraire, et sa détention rappelle les défis colossaux pour la liberté d’expression en Algérie.
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Si l’Algérie a…((À 80 ans, Boualem Sansal est un prisonnier politique, victime d’un régime qui n’hésite pas à instrumentaliser la justice pour museler toute opposition.))…
Au Maroc, on a aussi l’ex batônnier de l’Ordre des Avocat Mohamed ZIANE…Nasser Zafzafi et d’autres victimes de la Liberté d’Expression à la marocaine….
Ne jette pas de pierres sur le toit d’autrui, si le tien est en verre….
A quoi s’attend boualem si lui même est insultant dans son torchon médaillé !