À Bouarfa, une enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent a révélé une affaire de kidnapping mêlée à des actes de violence, de vol et à une demande de rançon. Ce qui choque le plus dans cette affaire, c’est l’implication présumée de trois membres des forces de l’ordre, dont un inspecteur de police, des personnes censées protéger les citoyens.
Les événements remontent au 30 novembre dernier, lorsque la police a été alertée de l’enlèvement d’un individu circulant à bord d’un véhicule tout-terrain. Les enquêteurs ont retrouvé le véhicule abandonné sur les lieux du crime, marqué de traces de sang et contenant des effets personnels de la victime.
La victime, un homme connu pour des antécédents en trafic international de stupéfiants, a été retrouvée attachée et portant des signes de violences dans une région montagneuse proche de Bouarfa.
Ce qui rend cette affaire particulièrement grave, c’est que des membres des forces de l’ordre, garants de la sécurité et de la protection des citoyens, soient impliqués. Lorsqu’une telle trahison provient de ceux en qui la société place sa confiance, elle constitue non seulement un abus de pouvoir, mais également une atteinte grave à l’intégrité de l’institution. Une situation qui, en principe, doit être sanctionnée par des peines exemplaires et alourdies pour dissuader de tels agissements.
Trois suspects ont été placés en garde à vue, et l’identité d’un quatrième complice en fuite a été établie. La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a réaffirmé son engagement à lutter contre toutes les formes de déviances, y compris celles impliquant ses propres agents. Elle insiste sur la transparence et la rigueur dans l’application de la loi, pour préserver la confiance des citoyens envers les institutions de sécurité.
Ce type de trahison de la mission protectrice, au-delà des faits eux-mêmes, constitue une grave atteinte à l’éthique des forces publiques, et appelle une justice sans indulgence.
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