La « Boufa », appelée aussi la « cocaïne des pauvres », sévit actuellement au Maroc, causant des ravages majeurs. Ce fléau, qui affecte principalement les jeunes et les adolescents, se propage à un rythme alarmant, notamment aux abords des écoles. La consommation de cette drogue est associée à une violence accrue, ce qui en fait une menace tangible pour la sécurité et la stabilité de la société.
Les dommages psychologiques engendrés par la « Boufa » sont graves et irréversibles. Omar Arbibe, président de la section de l’Association Marocaine des Droits de l’Homme à Marrakech, met en garde contre l’effet dévastateur de la consommation de cette substance : trois usages suffisent pour transformer une personne en un être effrayant.
Face à cette situation, un appel urgent est lancé aux autorités pour qu’elles prennent des mesures drastiques contre ce fléau. Il est indispensable d’intensifier la surveillance, de renforcer les politiques de sécurité et de mener des campagnes de sensibilisation à grande échelle pour éduquer le public sur les dangers de la « Boufa ».
Néanmoins, la lutte contre ce fléau ne peut se limiter à des mesures répressives. Il est primordial de s’interroger sur les raisons qui poussent la jeunesse marocaine à se tourner vers cette drogue. Un travail de fond doit être mené pour offrir des alternatives viables et prometteuses à ces jeunes, et leur permettre d’échapper à l’emprise de la « Boufa » et de la drogue en général.