Pour une fois, la menace ne vient pas du mouvement Gen Z, mais d’un groupe pro-palestinien actif au Moyen-Orient, BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions). Depuis le début de la guerre à Gaza, ce réseau mène des campagnes pour pousser au boycott et à la fermeture des enseignes soupçonnées de commercialiser des produits israéliens — notamment agricoles et agro-industriels — parfois vendus sous un étiquetage évitant de mentionner explicitement leur origine.
Dans ce contexte, le distributeur Carrefour a, ces deux dernières années, quitté plusieurs marchés du Moyen-Orient — parmi lesquels la Jordanie, le Koweït, Bahreïn et Oman — sur fond de pressions militantes et de contraction de la clientèle, selon des sources locales. Des produits issus des territoires palestiniens occupés, acheminés via des négociants israéliens, y étaient visés par les appels au boycott d’une partie des consommateurs du Golfe, sensibles à la situation à Gaza et en Cisjordanie.
Au Maroc, la situation diffère : les hypermarchés et supermarchés Carrefour-Maroc exploités par LabelVie affirment ne pas vendre de produits provenant des territoires palestiniens colonisés et ne pas commercer, directement ou indirectement, avec l’État d’Israël. La menace de réputation n’en demeure pas moins réelle, BDS annonçant vouloir étendre sa mobilisation à l’ensemble du monde arabe. Le Royaume, où la franchise Carrefour s’est fortement développée et concurrence le leader historique Marjane, pourrait ainsi être ciblé.
Depuis sa création, BDS a démontré une forte capacité de mobilisation en ligne au Proche-Orient et au Moyen-Orient. Si une campagne devait se concentrer sur le Maroc, les risques évoqués portent sur l’emploi et sur la dynamique d’expansion du duo Carrefour–LabelVie.
Par Jalil Nouri











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Ces pratiques sont ridicules et finissent par coûter cher au peuple qui perd son emploi (souvenez-vous du boycott sur le lait. Les producteurs marocains avaient payé un lourd tribut). Ces manipulations ne servent à rien. Laissez donc les gouvernements prendre des décisions sur les importations. Pensons aux personnes qui ont besoin de leur emploi.
Ce qui va être consommé au Maroc, va l’être.
Donc si Carrefour ferme, il y aura des magasins d’autres marques qui ouvriront et ça va créer des opportunités pour les personnes qui perdront leurs job à carrefour.
Maintenant il ne faut pas dévier sur la question principale : arrêtons de donner notre argent à ceux qui aident Israël. Si ce n’est pas pour les palestiniens, fais le pour toi pour avoir de quoi argumenter le jour du jugement dernier.
Ça fait tjrs mal au cœur de passer du temps à argumenter sur la nécessité du boycott alors qu’on devrait apporter plus de support concret à nos frères palestiniens.
C’est un argument de collabo, en temps de guerre, en Algérie en appelé les gens comme vous des HARKIS.