Encore une démonstration d’autorité. À Brest, Achraf Hakimi a rappelé en 90 minutes pourquoi il est l’un des meilleurs latéraux du monde. Averti dès la 7ᵉ minute pour une faute sur Pathé Mboup, le Marocain n’a jamais levé le pied : il a accéléré. Servi par Vitinha, il ouvre le score d’un plat du pied chirurgical (29ᵉ), puis enchaîne dix minutes plus tard d’une frappe sous la barre, deux gestes d’attaquant, exécutés avec la froideur d’un leader.
La presse ne s’y est pas trompée. FootMercato note qu’il « n’a jamais été freiné dans ses intentions » et qu’il a été « fiable défensivement et offensivement ». Culture PSG parle d’« un carton jaune injuste d’entrée, un doublé digne d’un grand attaquant pour se venger et un couloir parfaitement verrouillé ». L’Équipe (8/10) salue « un doublé plein de sang-froid » et rappelle qu’« il n’y a pas beaucoup de défenseurs plus adroits que lui dans la surface adverse ». Maxifoot insiste sur « sa première réalisation magnifique à la réception d’une louche de Vitinha » et sa présence constante dans la zone de vérité. MadeInFoot retient son statut de capitaine au coup d’envoi et « une prestation de haut vol ». 90min.com décrit un joueur « défensivement solide », évoluant « presque comme un ailier droit pur ».
Noté entre 8 et 8,5/10 selon les médias, Hakimi a signé une copie de latéral total : volume, justesse, variations de course, lectures défensives propres et projection tranchante. Sous Luis Enrique, il est devenu bien plus qu’un piston de couloir : un point d’équilibre, un accélérateur du jeu, un finisseur capable d’attaquer la surface au bon tempo.
Au-delà des chiffres, Brest-PSG (0-3) consacre une évidence : Achraf Hakimi n’est plus seulement le meilleur sprinteur du côté droit, il en est le cerveau. Leader technique et mental, il respire la confiance et la transmet à Paris comme avec les Lions de l’Atlas. Un latéral d’exception, tout simplement.










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