Dans une ambiance très animée par le public et le beau jeu offert par les équipes dans les différents stades retenus, la compétition, qui se déroule depuis la fin de la semaine dernière, reste toutefois tributaire du facteur météo et exposée à la crainte de l’intox.
L’intox, notamment sur les réseaux sociaux, où le n’importe quoi s’impose trop souvent face à l’information vérifiée et officielle émanant des deux comités d’organisation, celui de la CAF et de la FRMF.
Il en a ainsi été, parmi d’autres, de cette information fantaisiste sortie de nulle part, affirmant que l’entrée au stade devenait gratuite une fois les vingt premières minutes du match dépassées. De nombreux internautes y ont cru avec une naïveté déconcertante, jusqu’à ce que la Confédération africaine de football vienne éteindre le feu et démentir fermement cette rumeur, alors même que des supporters ayant acheté leurs billets commençaient à se plaindre de ce deux poids, deux mesures, synonyme de désagréments.
Le deuxième moment regrettable a été provoqué par un journaliste tunisien, qui a simulé une interruption de courant dans la salle de presse d’un stade afin d’annoncer que la compétition était mal organisée, avant de se rétracter et de présenter ses excuses aux Marocains ainsi qu’aux comités d’organisation pour le préjudice causé, évoquant une « erreur ».
Quant à la météo, toujours la bienvenue au Maroc et dont personne ne saurait réellement se plaindre, elle est également au rendez-vous dans les stades depuis le début du tournoi et le sera encore ce soir lors du match du Maroc contre le Mali. Sans crainte d’interruption de la rencontre, encore moins de report dans le cas le plus extrême, le Royaume s’étant déjà forgé une solide réputation à l’échelle mondiale dans la gestion de ce type de situation. Le Maroc a notamment testé avec succès une nouvelle technique sophistiquée d’évacuation des eaux des terrains, les laissant pratiquement épargnés par les pluies. Un défi de plus relevé par les techniciens marocains, qui méritent respect et considération de la part du public.
Par Jalil Nouri



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