Le Maroc, déjà qualifié d’office en tant que pays hôte pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, entame tout de même les qualifications de cette prestigieuse compétition avec un premier test face au Gabon ce vendredi. Bien que sans enjeu pour les Lions de l’Atlas, cette confrontation offre à l’entraîneur Walid Regragui l’opportunité de tester de nouveaux joueurs et d’affiner ses dispositifs tactiques en vue des échéances à venir, notamment la CAN et les qualifications pour le Mondial 2026.
Les Lions de l’Atlas, qui ont entamé leur préparation cette semaine au Complexe Mohammed VI de football à Maâmora, sont dans les meilleures dispositions pour accueillir les Panthères du Gabon au Stade Adrar d’Agadir. Ce premier match de la saison 2024-25 marquera aussi le retour de la sélection nationale sur la scène continentale après une campagne couronnée de succès en juin dernier. Même si l’issue des rencontres contre le Gabon et le Lesotho, qui suivra lundi, n’aura aucun impact sur la qualification du Maroc, la victoire reste un objectif pour l’équipe.
Ayoub El Kaabi et Soufiane Rahimi, deux des cadres de l’équipe, se sont montrés confiants et motivés. « L’ambiance est fraternelle, comme toujours. Nous espérons remporter ces deux matchs et satisfaire nos supporters », a déclaré El Kaabi. De son côté, Rahimi a lancé un appel au public marocain pour venir nombreux soutenir l’équipe à Agadir.
Cependant, ce double défi n’est pas sans contraintes. La sélection est privée de plusieurs cadres pour cause de blessure, notamment en défense, avec l’absence de Romain Saïss et Chadi Riad. Cette situation offre à des joueurs comme Younès Abdelhamid et Abdelkabir Abqar l’occasion de prouver leur valeur. Walid Regragui, qui cherche à peaufiner ses choix tactiques tout en minimisant les risques, aura à cœur de ne pas perdre d’autres joueurs sur blessure.
Le Gabon, classé 83e au rang mondial par la FIFA, abordera ce match avec des ambitions bien différentes, espérant arracher sa qualification pour la CAN 2025. Pour les Lions de l’Atlas, ces confrontations sans pression offrent surtout une précieuse opportunité d’expérimentation avant de se concentrer sur l’essentiel : briller sur leurs terres en 2025.