Dans les aéroports du monde, les salons VIP sont censés offrir un havre de calme et de service aux voyageurs fréquents : on y accède via un statut compagnie, un abonnement dédié ou une carte “black” haut de gamme, que “monsieur tout le monde” peut d’ailleurs obtenir auprès de certaines banques selon ses critères d’éligibilité. À Tanger, le salon tout juste rénové devait cocher ces cases. Il ne les coche pas encore.
Ce matin, un membre s’y présente avant son vol. Rien à consommer : pas de jus, pas même un verre de thé. À la demande formulée à l’unique employé de service, la réponse tombe, sèche : « Le thé est terminé. » Sur le comptoir, deux ou trois harchas et rghifas (msemen), quelques cannettes de limonade… et c’est tout. Un contraste saisissant avec le salon de Málaga, cité en comparaison par plusieurs usagers : plus spacieux, plus confortable et, surtout, un buffet continu, varié, réapprovisionné sans rupture.
Au-delà de l’anecdote, c’est l’image qui souffre. Le Maroc ambitionne d’être une destination touristique d’excellence et s’apprête à accueillir des événements d’envergure. Or, un salon VIP défaillant envoie un mauvais signal dès la porte d’embarquement : promesse de standing, service de dépannage. La rénovation a visiblement soigné les surfaces ; elle a oublié le service.
Le correctif est à portée de main :
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Standards clairs (boissons chaudes permanentes, point chaud salé/sucré, fruits frais, eau à volonté) et check-list de réassort horaire.
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Brigade suffisante aux pics (au moins deux agents) et formation à l’hospitalité.
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Circuit d’approvisionnement sécurisé pour éviter les ruptures, avec un plan B (machine à thé/café autonome).
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Suivi qualité : registre des incidents, enquête minute par QR code, engagement public sur des indicateurs simples (zéro rupture de boissons chaudes, temps de réassort < 10 min).
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Une signature culinaire marocaine digne de ce nom : au-delà des harchas/msemen, yaourts, œufs, salades, options veggie/gluten-free, sans que le coût explose.
On ne demande pas un palace. On exige un niveau international cohérent avec l’ambition du pays : un salon VIP où l’on trouve au moins un thé chaud à l’heure du premier vol. Incroyable mais vrai : c’est cela, aujourd’hui, le vrai luxe.
Par Abdelrhni Bensaid
Oui c’est vrai, il y a que 2 ou 3 harchas et quelques morceaux de cake qui traînent là, j’en ai fait l’expérience
On a un manque de cadre dirigeant compétant, d’école hôtellerie restauration dirigée par des occidentaux. Et surtout il faut que les marocains reconnaissent qu’ils ont beaucoup à apprendre, de A à Z .
Il faut que le directeur du l’aéroport démissionne et très vite chouha 2025 et 2030 mauvaise personne à la bonne place no
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A Casablanca le salon VIP est excellent très bien assorti digne d’un grand aéroport international.
exemple a prendre
Malheureusement, c’est la même chose que le salon VIP de Casablanca pour les vols nationaux. Une horreur. De plus, à l’aéroport de Tanger, le dépôt minute est scandaleux. Vous n’avez que 5 minutes pour entrer et sortir du parking, mais la file d’attente pour payer dure plus de 5 minutes, ce qui oblige tout le monde à payer. C’est carrément du vol.
C’est le cas à l’aéroport de casabalanca aussi. Avec en plus une fois des petits cafards qui trainaient
Même remarques pour les sal9ns vip des aéroports Casablanca et Marrakech, malheureusement les produits présentés sont pauvres en qualité et un service digne d un snack de bas de gamme.
LE SALON VIP DE L’AEROPORT DE CASA M5 LUI AUSSI LAISSE A DESIRER : PLUSIEURS FOIS IL Y A DES RUPTURES DE SANDWISHS MESIRABLE LA MACHINE A CAFE NESPRESSO NE MARCHE PAS SURTOUT PAR ECOMONIE DE CAPSULES…. CE SALON NE CORRESPOND PAS DU TOUT A LA QUALITE DE L’HOSPITALITE MAROCAINE !!!!??
hospitalité marocaine;. Parlons en !!!
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Cordialement,
Abdelrhni Bensaid
Il faudrait des contrôles et des sanctions pour que ça marche, c’est l’image du Maroc qui est en jeu 🧸
Mêmes remarques: un grand desastre pour le salon de Rabat( la capital!..) et Casablanca ( l aéroport International!!!…)