Face à une situation hydrique préoccupante, Casablanca, la capitale économique du Maroc, rejoint les rangs des villes comme Tanger et Beni Mellal en instaurant des mesures restrictives pour rationnaliser l’utilisation de l’eau. Ces actions, détaillées dans une circulaire du 23 janvier signée par le wali Mohamed Mhidia, visent à lutter contre le gaspillage de cette ressource vitale.
La situation hydrique critique a poussé les autorités locales à prendre des mesures urgentes, affectant divers secteurs de la vie quotidienne. Parmi les actions clés, on note la rationalisation des débits d’eau dans les zones à forte consommation par la modulation de la pression. De plus, les services de lavage de voitures et les hammams publics seront fermés les lundis, mardis et mercredis, accompagnés de l’interdiction d’utiliser de l’eau potable pour ces activités.
Les mesures comprennent également l’interdiction de laver les voies publiques, de planter des cultures gourmandes en eau, et d’arroser les espaces verts, les jardins publics et les golfs avec de l’eau potable ou issue de puits. De plus, les piscines publiques et privées ne pourront être remplies qu’une fois par an, et la plantation de gazon est désormais interdite.
Ces décisions s’accompagnent d’une campagne de sensibilisation pour encourager la population à adopter des pratiques plus durables. En outre, une lutte accrue contre l’utilisation et le pompage illégaux des eaux des puits, des sources et des réseaux de distribution a été annoncée.
Ces mesures radicales, bien qu’essentielles pour préserver l’eau, vont inévitablement impacter le quotidien des habitants et des entreprises de la ville. Elles soulignent l’urgence d’une gestion plus durable de l’eau dans un contexte de changements climatiques et de pressions croissantes sur les ressources naturelles.
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Taoufiq
10 mois il y a
87 % de l’eau dépensée est le fait du secteur agricole notamment dans l’agriculture d’exportation. L’eau domestique représente moins de 10% de l’eau consommée au Maroc. Il faudrait en priorité ré-interroger la dépense en eau du modèle agricole. Les mesures drastiques contre le consommateur lambda en ville risque d’être mal ressenties sans évoquer des mesures touchant la dépense en eau de l’agriculture d’exportation. Ceci étant le gaspillage de l’eau, matière vitale, doit être intégrée dans notre mode de vie et notre quotidien.
Ahmed
10 mois il y a
Très bonne initiative.
Cette action audacieuse devait avoir lieu d’au moins 3 ans passés, mais pour chaque terme il ya un livre.
Le courage et l’audace ne sont pas donnés à tout le monde
87 % de l’eau dépensée est le fait du secteur agricole notamment dans l’agriculture d’exportation. L’eau domestique représente moins de 10% de l’eau consommée au Maroc. Il faudrait en priorité ré-interroger la dépense en eau du modèle agricole. Les mesures drastiques contre le consommateur lambda en ville risque d’être mal ressenties sans évoquer des mesures touchant la dépense en eau de l’agriculture d’exportation. Ceci étant le gaspillage de l’eau, matière vitale, doit être intégrée dans notre mode de vie et notre quotidien.
Très bonne initiative.
Cette action audacieuse devait avoir lieu d’au moins 3 ans passés, mais pour chaque terme il ya un livre.
Le courage et l’audace ne sont pas donnés à tout le monde