Deux investisseurs étrangers, un Saoudien et un Belge, ont vécu une mésaventure inattendue à Casablanca, alors qu’ils s’apprêtaient à embarquer dans une voiture commandée via l’application de transport « inDrive ». À proximité de l’hôtel Kenzi Tower, les deux hommes ont été interpellés par des agents de police marocaine.
Les passeports des investisseurs ont été confisqués sur place, avant d’être restitués après l’intervention. En revanche, le chauffeur n’a pas bénéficié du même traitement : son permis de conduire a été retiré et son véhicule envoyé à la fourrière municipale. Cet incident illustre la particularité du cadre réglementaire marocain, où le transport via des applications comme « inDrive » est interdit, contrairement à d’autres pays comme l’Arabie saoudite et la Belgique, où ce service est largement répandu et perçu comme un moyen de transport efficace et moderne.
Le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, avait récemment rappelé les dispositions légales en vigueur au Maroc. En réponse à une question écrite au Parlement en septembre dernier, il avait affirmé que l’utilisation de plateformes numériques pour le transport de personnes sans autorisation est illégale. Selon les textes en vigueur, notamment le Dahir n° 1.63.260 du 12 novembre 1963, toute activité de transport routier destinée au public nécessite une autorisation préalable, ainsi qu’une autorisation spécifique pour chaque véhicule utilisé.
Le ministre avait également souligné que son département collabore avec le ministère de l’Intérieur et d’autres parties prenantes pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « phénomène ».
Pour remédier à ces défis, le ministère du Transport envisage l’élaboration d’une charte nationale pour le développement d’une mobilité durable et inclusive. Cette charte devrait établir les bases d’un futur système de transport au Maroc, notamment en intégrant des solutions modernes comme les applications de transport. Une étude est en cours pour déterminer comment gérer ces nouvelles formes de déplacement en milieu urbain, tout en respectant les lois en vigueur et les besoins spécifiques du marché marocain.
Alors que de nombreux pays adoptent les applications de transport comme un modèle de mobilité urbaine rapide et efficace, le Maroc continue de privilégier un cadre réglementaire rigoureux pour préserver l’équilibre du secteur. Cet incident rappelle les tensions entre innovation technologique et régulation, un défi que le Royaume devra relever pour moderniser son système de transport tout en répondant aux attentes des usagers.
.
Personnellement je n’aime pas prendre les grands taxis 7 personnes , ni les petits taxis sales ou vieillot . On drive ne pollue pas se déplace qu’après appelle. Il suffit qu’il soit signaler aux autorités , en cas de conflits et impôts .
Franchement, qui profite des taxis ? Ou ce qu’on appelle Grima ou les agréments qu’on donne par dizaines aux privilégié, je souligne que hier on as révélé que le chômage explose, alors respecter le choix du peuple les gens préfère les applis .
Les taxis sont la preuve de l’échec du système de transport; les grands surtout; vieux tacots, mauvaise éducation des chauffeurs, normes de sécurité qui laissent à désirer.. Si nos valeureux responsables veulent attirer les investisseurs & booster les chiffres du tourisme, ils doivent laisser les applications de transport s’installer dans le pays.. & puisque nous sommes dans le développement du tout numérique, pourquoi ne pas encourager les investisseurs locaux/étrangers à mettre sur pied des applications de transport nationales & y intégrer les chauffeurs de taxi actuels?? Le système d’agréments a fait son temps…
l’etat defend l’archaisme de taxis. La plus grande stupidite est celle de toucher a des clients et plus grave des entrpreneurs etrangers. Voila le comble d’un systeme rouille jusqu’a la moelle.