La Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) a annoncé une suspension temporaire de la circulation sur l’autoroute Casablanca-Berrechid dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 février 2025. Cette interruption est due à la pose d’une passerelle piétonne dans le cadre des travaux de réaménagement du nœud de Sidi Maarouf.
Détails de la coupure de circulation
Selon le communiqué d’ADM, la circulation sera interrompue selon les horaires suivants :
- Dans le sens Berrechid – Casablanca : suspension de 22h00 mercredi à 06h00 jeudi.
- Dans le sens Casablanca – Berrechid : suspension de 02h00 à 03h00 jeudi matin.
Itinéraires alternatifs recommandés
Pour minimiser les perturbations, ADM a mis en place plusieurs itinéraires de déviation :
- Usagers en provenance de Berrechid vers Casablanca : quitter l’autoroute à l’échangeur de la Ville Verte et emprunter la Route provinciale 3011 puis la voirie de la Ville Verte jusqu’à Casablanca.
- Usagers en provenance de Rabat et El Jadida vers Berrechid : sortir à l’échangeur d’Aïn Chock (Taddart), emprunter la voirie urbaine, puis rejoindre l’autoroute à l’échangeur de la Ville Verte.
- Usagers en provenance de Casablanca vers Berrechid : emprunter l’autoroute de contournement de Casablanca via le nœud de Sidi Maarouf, puis quitter à l’échangeur d’Aïn Chock (Taddart) et emprunter la voirie urbaine de la Ville Verte avant de rejoindre l’autoroute.
ADM annonce que des dispositifs de signalisation provisoire seront mis en place pour faciliter le trafic et s’excuse pour la gêne occasionnée, rappelant que ces travaux visent à améliorer la sécurité autoroutière.
Vers une hausse des tarifs de péage ?
Par ailleurs, une augmentation des tarifs de péage pourrait être envisagée dans un futur proche. Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a récemment évoqué cette possibilité devant la commission des infrastructures à la Chambre des représentants. Face à l’endettement croissant d’ADM et à la hausse des coûts de construction et d’entretien du réseau autoroutier, le gouvernement réfléchit à une révision du modèle de financement.
Une telle décision pourrait impacter directement les usagers et relancer le débat sur l’accessibilité des autoroutes au Maroc, en mettant en balance les exigences économiques et le pouvoir d’achat des automobilistes.