Casablanca, le cœur économique du Maroc, a échappé de peu à une catastrophe jeudi après-midi, lorsque une résidence de cinq étages s’est effondrée dans le quartier animé de Bourgogne. Miraculeusement, aucun blessé ni victime n’est à déplorer grâce à une évacuation préventive efficacement orchestrée des occupants.
Les premières enquêtes suggèrent que les travaux d’agrandissement d’un restaurant situé au rez-de-chaussée pourraient avoir compromis la stabilité de l’ensemble de l’édifice. Cette zone, connue pour sa densité de population élevée, aurait pu être le théâtre d’un drame humain sans l’alerte précoce et l’intervention rapide des services de secours.
L’affaissement du bâtiment a provoqué une mobilisation immédiate des autorités locales et des services de sécurité. Mohammed Amhidia, le wali de la région de Casablanca-Settat, s’est rendu sur les lieux sans tarder pour superviser les opérations de secours et coordonner l’aide aux résidents évacués.
Cet événement rappelle douloureusement l’effondrement similaire survenu dans le même quartier en 2014, qui avait alors fait plusieurs victimes. Les autorités avaient détecté des fissures significatives sur le bâtiment plus tôt dans la journée, ce qui a permis une évacuation en urgence avant que la structure ne s’effondre.
Les opérations de déblaiement des débris se poursuivent, tandis que la police judiciaire, sous l’égide du procureur général, a lancé une enquête détaillée pour identifier les causes précises de l’accident. Par ailleurs, un logement temporaire a été promis aux habitants affectés, en attendant une clarification des responsabilités dans cette affaire.
Cet incident souligne l’urgence de renforcer les normes de construction et les contrôles de sécurité dans les zones urbaines densément peuplées. La prévention de tels événements est essentielle pour garantir la sécurité des citoyens et éviter les pertes en vies humaines lors de futures calamités potentielles.
Cette tragédie met en lumière le sort incertain des habitants qui ont fui leur domicile comme si un tremblement de terre avait frappé, laissant derrière eux des biens précieux et des documents vitaux. Après plus de quarante ans dans ces murs, ils se retrouvent sans toit, confrontés à la perte de leur patrimoine immobilier. La question urgente de leur indemnisation et de leur relogement reste en suspens, accentuant la nécessité d’une action rapide et équitable de la part des autorités pour restaurer leur vie et leur sécurité.