À Casablanca, le climat est de nouveau tendu dans le secteur du transport urbain. Cette fois, ce sont les chauffeurs de petits taxis qui montent au créneau, dénonçant une situation qu’ils jugent insupportable. Entre la disparition progressive de leurs stations de stationnement, la concurrence informelle et les amendes infligées systématiquement par les autorités, ces professionnels alertent sur un secteur à la dérive.
Point névralgique de cette colère : les abords des gares ferroviaires et routières de la capitale économique. À Casa-Port comme à Casa-Voyageurs, les chauffeurs de petits taxis se disent relégués à la périphérie. « Le chauffeur n’a plus le droit de stationner devant la gare. Il dépose un client et doit immédiatement s’en aller, sous peine d’amende pouvant aller jusqu’à 300 dirhams », s’indigne Mahjoub Doumi, secrétaire général provincial de l’Organisation démocratique du transport et de la logistique multimodale.
La situation est d’autant plus incompréhensible pour les professionnels qu’aucune alternative concrète ne leur est proposée. À Casa-Voyageurs, la seule station existante est reléguée à l’arrière du bâtiment, bien loin de la sortie principale, obligeant les passagers à marcher avec leurs bagages, parfois en pleine nuit, à la recherche d’un taxi.
Cette marginalisation des petits taxis ne se limite pas aux gares. Le phénomène touche d’autres zones stratégiques comme la corniche d’Aïn Diab, où les taxis n’ont plus le droit de stationner devant les restaurants ou cafés. Là encore, ils doivent se contenter de déposer leurs clients à la hâte, au risque de sanctions policières.
Les chauffeurs dénoncent également une concurrence accrue de la part des grands taxis, des minibus et des voitures de location qui opèrent souvent en toute impunité dans ces zones, au mépris de la réglementation.
À l’origine de cette dégradation, Mahjoub Doumi pointe du doigt le projet du tramway, qui a réorganisé la mobilité sans tenir compte des engagements pris envers les taxis. « On nous avait promis des stations parallèles au tramway. Aujourd’hui, non seulement elles n’existent pas, mais celles qui existaient ont été supprimées. »
Pour faire entendre leur voix, plusieurs chauffeurs ont organisé un sit-in mardi dernier devant la gare Casa-Port, appelant à l’élargissement immédiat de la station existante et à la création de stations modèles répondant aux standards d’une métropole moderne.
Les professionnels demandent aux autorités de réagir sans délai, afin de préserver leur activité, mais surtout d’assurer aux usagers un service de transport fluide et digne d’une grande ville comme Casablanca.
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Sans commentaire
C’est les vacances c’est la bataille de Waterloo
Les taxis en général doivent déjà ce comporter en bon citoyen.
Ne pas s’arrêter brusquement et n’importe comment en plein milieux de la route.
S’habiller correctement, ne pas fumer dans la voiture et avoir un intérieur propre.
Le droit des citoyens passe avant le droit des taxis…
C’est une bonne idée de les éloigner des stations et gares, ils cherchent trois clients de la même direction pour en profiter le maximum.
Les taxis doivent circuler, pour prendre les gens qui en ont besoin. Au lieu de se Parker , et de demander des prix prohibitifs aux clients, si jamais ils acceptent de les conduire à leur destination, après négociation avec le prix les clients marocains, et la demande de grands prix aux clients aux clients étrangers soit locaux, ou touristes. Ceci au lieu de demander les prix honnêtes requis par leur compteur du voyage . Cette opinion est basée sur des expériences personnelles, et aussi par des confirmations par des visiteurs étrangers au Maroc.