Les centres de massage prolifèrent dans les grandes villes marocaines, mais derrière cette façade de bien-être et de relaxation, une réalité bien plus sombre se dessine. Près de 50 % de ces établissements sont en réalité des lieux de prostitution déguisée, opérant en toute impunité sous le couvert d’une activité commerciale. Agadir, Casablanca, Rabat, Marrakech… dans toutes ces métropoles, ces centres aux néons tamisés et aux promesses de détente cachent souvent des pratiques illégales.
Agadir : Une nouvelle descente de police dévoile un réseau de prostitution
L’enquête policière ouverte à Agadir mardi soir en est la preuve flagrante. La brigade de la police judiciaire a perquisitionné un centre de massage suspecté de dissimuler des activités criminelles sous couvert de prestations de bien-être. L’opération a conduit à l’arrestation de 33 personnes, dont 22 femmes et 11 clients, parmi lesquels figuraient des étrangers.
Pris en flagrant délit, les suspects ont été interpellés sur place, tandis que les agents ont saisi des préservatifs et une somme d’argent suspecte, laissant peu de doute quant à la nature des services réellement proposés dans l’établissement.
L’ensemble des personnes arrêtées a été placé en garde à vue et fait l’objet d’une enquête judiciaire sous la supervision du procureur compétent. L’objectif ? Identifier toutes les infractions commises et remonter la filière pour démanteler ce réseau illégal.
Un fléau qui gangrène les grandes villes marocaines
Cette affaire n’est malheureusement pas un cas isolé. À Casablanca, Rabat et Marrakech, des centaines d’établissements affichent des devantures soignées et des noms évocateurs de bien-être, mais la réalité est tout autre. Sous couvert de prestations de massage, ces lieux sont souvent des repaires de prostitution, attirant une clientèle locale et étrangère en quête de services illicites.
Les descentes policières se multiplient, mais le phénomène persiste. Pourquoi ? Parce que ce business clandestin génère des millions de dirhams et profite d’un flou juridique qui rend difficile sa régulation. Certains établissements disposent d’autorisations d’activité en bonne et due forme, mais exploitent ce cadre pour mener des affaires bien moins avouables.
Une impunité inquiétante et un appel à la vigilance
Si la police marocaine intensifie ses interventions, le problème reste préoccupant. Tant que ces centres pourront s’ouvrir librement et contourner la loi, les activités illégales continueront à prospérer. Les autorités doivent impérativement renforcer les contrôles administratifs et sanctionner sévèrement les établissements coupables de violations, afin d’endiguer ce fléau qui ternit l’image des villes marocaines et favorise l’exploitation de jeunes femmes souvent vulnérables.
En attendant, les descentes de police se poursuivent, mais la question demeure : jusqu’à quand ces centres pourront-ils continuer à opérer en toute discrétion avant que des mesures radicales ne soient prises ?
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Rien ne se cache plus….mais, le vrai coupable est celui qui donne les autorisations PERMISSIVES et l’absence totale d’inspection périodique et rigoureuses. POTS DE VINS..
Et .Ni vu, ni su..
Le citoyen est perspicace et malin…pas toujours un des « madawikh »s.🤣🤣🤣