Les propriétaires de voitures hybrides ou électriques à Casablanca ont regretté, le jour venu, leur choix pour ce type de véhicules en raison du nombre inquiétant de stations-service et autres lieux équipés pour répondre à ce besoin indispensable.
Alerté par cette défaillance et ce désagrément qui concernent des milliers de voitures en circulation dans la capitale économique, le ministre de l’Industrie et du Commerce reste sourd au calvaire de ces propriétaires, malgré plusieurs actions destinées à le sensibiliser. Il demeure aux abonnés absents, comme si le problème n’existait pas et comme s’il leur conseillait de se débrouiller seuls, puisqu’il se considère étranger à leur choix porté sur l’hybride et le tout électrique. Sur le ton du « je ne suis pas concerné par un problème d’ordre privé », le responsable gouvernemental Ryad Mezzour, toujours prêt à se mobiliser pour des événements secondaires où il aime prendre la pose, semble avoir oublié la recommandation faite aux Marocains d’opter pour ce type de voitures, tandis que sa collègue de la Transition énergétique, Leila Benali, regarde ailleurs, confirmant tous deux leur mépris pour les citoyens.
Du côté des concessionnaires, qui tentent de consoler leurs clients en les invitant à venir recharger leurs véhicules dans leurs showrooms et ateliers, c’est plutôt la crainte de voir ce marché des voitures hybrides et électriques prendre du plomb dans l’aile et convaincre les futurs acquéreurs de rester fidèles aux énergies fossiles.
Par Jalil Nouri
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