La capitale économique, actuellement l’objet de grands chantiers sur plusieurs axes,se prépare activement à la tenue dimanche 27 octobre de la quinzième édition de son Marathon International, avec de nombreuses nouveautés pour renforcer sa place sur le calendrier mondial.
S’il reste beaucoup à faire encore pour acquérir une légitimité internationale et attirer les top coureurs mondiaux, des efforts louables sont déployés pour améliorer le produit et son image à commencer par l’organisation et sa professionnalisation.
Le premier grand changement cette année pour annoncer la couleur, sera le lieu de départ qui aura sera donné pour la première fois sur la place Mohammed V située face à la Wilaya et pour être plus précis, sur l’esplanade jouxtant le Grand Théâtre de la ville, toujours fermé.
Agrémenté du mini-marathon réservé aux plus jeunes, prévu la veille de la grande épreuve et qui se déroulera dans le parc de la Ligue Arabe voisin, donnera aux participants à longer le stade de la Casablancaise remis à neuf pour rappeler le bon vieux temps où il accueillait les premières foulées de la championne d’athlétisme, Nawal Moutawakil. Pour le reste, l’événement gardera ses repères dans son tracé.
Les 10 000 participants attendus, alors que les grands marathons à travers le monde en accueillent jusqu’à 30 000 en moyenne, seront emmenés par les locomotives éthiopiennes et kenyanes habituelles pour lesquelles les primes des vainqueurs ont été valorisés.Face à elles, les coureurs marocains et marocaines se contenteront d’un rôle d’animateurs des courses respectives comme à l’accoutumée.
Après 15 ans de rodage et d’à peu-près, il est grand temps que l’événement passe à la vitesse supérieure et sorte les grands moyens en matière de communication à l’étranger pour que les télévisions sportives et autres s’y intéressent afin de lui garantir une grande renommée.Dans les grandes destinations du marathon international, son business rapporte de l’argent aux villes et non l’inverse.
Par Jalil Nouri