Contrairement à la capitale administrative, Rabat, son homologue économique Casablanca n’a réagi que tardivement, comme souvent, pour répondre à ses engagements dans le cadre de l’organisation par le Royaume de la Coupe d’Afrique.
La scène et les chapiteaux de la Fan Zone, emportés par des vents violents la semaine dernière, n’ont pu être rétablis que tard au cours du week-end, à la déception de tous.
Du côté de la décoration, oriflammes et serpentins aux couleurs des nations participantes sur les grands boulevards et dans les espaces les plus fréquentés, il aura fallu attendre le premier jour de matchs dans la ville, soit le deuxième de la compétition, pour voir cet oubli réparé dans l’urgence. À la même date, les embouteillages ont repris de plus belle du côté des voies d’accès au Complexe Mohammed V, au point d’imaginer ce que serait la circulation si l’équipe du Maroc venait à se produire dans ce stade et si la compétition avait pour quartier général la ville blanche, qui ne l’est que dans certains quartiers et pas dans d’autres.
La SDL, la Société de Développement Locale chargée de l’animation et de l’événementiel, dont le directeur général s’approprie et se gargarise d’événements organisés dans le cadre de la CAN et qui relèvent en réalité d’autres entités privées, passées maîtres en la matière, peut encore une fois s’avouer vaincue et dépassée par les événements, se satisfaisant de parodies de manifestations aux titres ronflants. En ratant lamentablement une telle opportunité, on ne peut que s’interroger sur le rôle réel de cette SDL, relevant du Conseil de la Ville et financée par l’argent public, dans la promotion d’une métropole à laquelle sied, en tant que carrefour et hub africains, une véritable politique de communication et d’animation menée par des professionnels.
Par Jalil Nouri










Contactez Nous