Casablanca : une mère poignardée à mort par son fils en tentant de sauver sa fille

Un drame familial d’une violence inouïe a secoué ce week-end le quartier populaire d’Anassi, dans l’arrondissement de Sidi Bernoussi à Casablanca. Une mère de famille a été poignardée en pleine poitrine par son propre fils, alors qu’elle tentait désespérément de s’interposer pour protéger sa fille d’une violente agression physique.

Selon les premiers éléments recueillis sur place, le suspect, un homme marié et père de famille, s’en est violemment pris à sa sœur au terme d’une dispute dont les causes n’ont pas encore été officiellement révélées. La mère, alertée par les cris et témoin de la scène, a tenté de s’interposer pour empêcher le pire. C’est à ce moment que le fils, dans un accès de rage, a sorti un couteau et l’a mortellement frappée en pleine poitrine.

Le drame s’est produit sous les yeux de plusieurs personnes présentes sur les lieux. La mère, grièvement blessée, s’est effondrée dans une mare de sang. Une ambulance arrivée peu après n’a pu que constater l’irréversible : la victime a succombé à ses blessures avant même d’arriver à l’hôpital.

Sitôt l’acte commis, le suspect a pris la fuite en emmenant sa sœur avec lui, selon des sources proches de l’enquête. Les services de police, rapidement alertés, ont lancé une opération de recherche active. Il a été intercepté à proximité de la gare routière d’Oulad Ziane, où il tentait de quitter Casablanca.

L’agresseur a été immédiatement placé en garde à vue, en attendant sa présentation devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca. Une enquête judiciaire approfondie a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ce féminicide intra-familial et déterminer les responsabilités.

La dépouille de la victime a été transférée à la morgue pour autopsie, conformément aux procédures.

Ce drame soulève une nouvelle fois des interrogations sur les tensions familiales extrêmes, parfois invisibles jusqu’à ce qu’un événement tragique éclate. Il rappelle aussi la vulnérabilité de certaines femmes, y compris dans l’espace familial censé être protecteur. En l’espace d’un instant, une mère a perdu la vie, une sœur a été brutalisée, et une famille entière bascule dans l’irréparable.