Quand la hausse des prix occulte la question de la qualité !
Si on laisse de côté la flambée des prix des carburants subie par les consommateurs depuis assez longtemps déjà, il semble que tous les produits de consommation se font une concurrence sans relâche comme pour détenir la palme du prix le plus coûteux ou plutôt celui qui a connu la plus haute hausse .
La sécheresse est évoquée tantôt, comme plus tôt la guerre d’Ukraine et l’inflation, mais il est flagrant que les pouvoirs publics laissent tranquille ceux qui , sans foi ni loi , profitent de la conjoncture pour gonfler à tort et à travers les prix , et exploiter des consommateurs sans défense !
Un moratoire sur les exportations agricoles est une urgence vitale et une exigence morale aujourd’hui car l’on ne peut continuer à encourager et soutenir des exportations tous azimuts au mépris du consommateur local surtout lorsque la pénurie d’eau menace.
Malheureusement, il n’en est absolument pas question pour le moment puisque ce moratoire n’est pas du tout d’actualité vu le silence de la société civile et plus particulièrement des prétendues associations de défense des consommateurs !
Quelle fierté et quelle gloire y a-t-il pour le Maroc de devenir l’un des premiers exportateurs de fruits et légumes au monde si le marché local est durablement perturbé et les consommateurs nationaux absolument pas épargnés par les flambées à répétition des prix !?
Et que penser du fait que plus de cinquante pour cent des fruits et légumes consommés chez le voisin espagnol sont importés du Maroc !? Et à propos de l’Espagne , cette dernière a importé du Maroc 20 mille tonnes de pastèque au cours de l’année en cours.
Rien que cela, car normalement la culture de pastèques devait être interdite comme annoncé par le ministère de l’Agriculture en raison de la sécheresse et de l’état d’épuisement avancé des nappes phréatiques !
Si on ajoute à cela que le Japon a importé de son côté 40 mille tonnes de fraises made in morocco, il y a des questions légitimes à se poser concernant la politique agricole, les cultures adoptées en temps de sécheresse et l’impact des exportations agricoles sur le marché local en termes de quantité, de qualité et de prix !
Que mangent les marocains !?
Si de très nombreux marocains du monde , venus passer le congé estival au pays , se sont plaints des prix trop élevés pratiqués au Maroc, que doivent penser ceux d’ici dont le pouvoir d’achat est nettement inférieur comparé à celui de nos concitoyens résidant en Europe ou en Amérique du Nord !?
Il est évident à ce sujet que pour de plus en plus de marocains , désemparés face à la vertigineuse course du coût de la vie, il y a de moins en moins d’argent dans le portefeuille, le pouvoir d’achat n’ a de pouvoir que le nom et forcément, il y a désespérément de moins en de victuailles dans le panier de la ménagère !
A l’heure où le pays s’apprête à vivre un nouveau recensement de la population dès ce mois de septembre, il serait également opportun de réaliser une enquête nationale sur ce que mangent les marocains et comment font-ils pour faire face au galopant coût de la vie, particulièrement en ce qui concerne les familles qui comptent des chômeurs ou des personnes ayant perdu leur emploi du fait de la sécheresse !
Un Etat social coûte que coûte afin que personne ne soit exclu ou oublié et abandonné sur le chemin !
Après le mois de Ramadan, il y a eu la fête du sacrifice, les vacances estivales et puis tout prochainement la rentrée scolaire : autant d’épreuves et de secousses qui mettent à mal non seulement les plus défavorisés mais également la classe très moyenne qui se retrouve de plus en plus surendettée !
Face à cette situation, les plus vulnérables qui ont encore droit aux aides directes consenties par le gouvernement Akhanouch ne voient malheureusement pas leur quotidien s’améliorer et les autres jettent leur dévolu sur les produits les moins chers , ignorant et boycottant tous les produits trop chers quitte à consommer au rabais et forcément avec moins de qualité !
A un certain moment, il faudra savoir mettre en place des gardes- fous afin de réguler et atténuer les conséquences néfastes du capitalisme sauvage car le gouvernement Akhanouch ne pourra pas jouer les pompiers et acheter une paix sociale au rabais !
Il y a une décision politique à prendre concernant la paix sociale car sur le plan social et économique, les commerçants subissent la crise de plein fouet qu’il s’agisse des bouchers, des vendeurs de poulet, et ceux des fruits et légumes qui ont de plus en plus d’invendus et donc moins de bénéfices !
Relancer l’investissement et l’emploi est une condition indispensable pour doper la consommation et la croissance, à condition de trouver d’urgence la recette » magique » pour booster le pouvoir d’achat du plus grand nombre !
Un Etat social coûte que coûte !
La folle et vertigineuse flambée de certains produits révèle en réalité des crises structurelles profondes chez plusieurs filières !
Effectivement, il est évident et même flagrant que derrière la flambée des prix se cache des crises auxquelles il serait urgent d’apporter des solutions et des réponses viables et durables .
Il y a la crise des éleveurs et des viandes rouges.Celle de l’élevage , et des prix du lait , du beurre et tous les produits laitiers.
Celle du poulet et des œufs avec des prix qui ont battu tous les records ! Celle de l’huile d’olive avec une filière qui annonce une année catastrophique et des prix qui risquent d’atteindre les 150 dh le litre ! Et la liste est encore longue…
Il n’y a absolument aucun intérêt pour le Royaume du Maroc que ces crises s’éternisent et s’amplifient sans perspectives à l’horizon car les citoyens ne pourront pas être tout le temps les dindons de la farce et en payer les frais !
On ne le répétera jamais assez , on ne construira jamais une économie solide avec une société en ruines et surtout , encore moins une compétitivité sur une main-d’œuvre bon marché !
S’il n’y avait pour notre pays qu’un défi à relever dans une sorte de symphonie qui serait une nouvelle Marche verte et une seconde Révolution du Roi et du peuple, ce serait incontestablement jeter les fondements d’un Etat social fort , avec en toile de fond une meilleure répartition des richesses , une justice sociale pour l’égalité face à l’emploi et des mesures judicieuses pour les produits de première nécessité !
Un Etat social coûte que coûte afin que personne ne soit exclu ou oublié et abandonné sur le chemin !
Quand la hausse des prix occulte la question de la qualité !
Si on laisse de côté la flambée des prix des carburants subie par les consommateurs depuis assez longtemps déjà, il semble que tous les produits de consommation se font une concurrence sans relâche comme pour détenir la palme du prix le plus coûteux ou plutôt celui qui a connu la plus haute hausse .
La sécheresse est évoquée tantôt, comme plus tôt la guerre d’Ukraine et l’inflation, mais il est flagrant que les pouvoirs publics laissent tranquille ceux qui , sans foi ni loi , profitent de la conjoncture pour gonfler à tort et à travers les prix , et exploiter des consommateurs sans défense !
Un moratoire sur les exportations agricoles est une urgence vitale et une exigence morale aujourd’hui car l’on ne peut continuer à encourager et soutenir des exportations tous azimuts au mépris du consommateur local surtout lorsque la pénurie d’eau menace.
Malheureusement, il n’en est absolument pas question pour le moment puisque ce moratoire n’est pas du tout d’actualité vu le silence de la société civile et plus particulièrement des prétendues associations de défense des consommateurs !
Quelle fierté et quelle gloire y a-t-il pour le Maroc de devenir l’un des premiers exportateurs de fruits et légumes au monde si le marché local est durablement perturbé et les consommateurs nationaux absolument pas épargnés par les flambées à répétition des prix !?
Et que penser du fait que plus de cinquante pour cent des fruits et légumes consommés chez le voisin espagnol sont importés du Maroc !? Et à propos de l’Espagne , cette dernière a importé du Maroc 20 mille tonnes de pastèque au cours de l’année en cours.
Rien que cela, car normalement la culture de pastèques devait être interdite comme annoncé par le ministère de l’Agriculture en raison de la sécheresse et de l’état d’épuisement avancé des nappes phréatiques !
Si on ajoute à cela que le Japon a importé de son côté 40 mille tonnes de fraises made in morocco, il y a des questions légitimes à se poser concernant la politique agricole, les cultures adoptées en temps de sécheresse et l’impact des exportations agricoles sur le marché local en termes de quantité, de qualité et de prix !
Que mangent les marocains !?
Si de très nombreux marocains du monde , venus passer le congé estival au pays , se sont plaints des prix trop élevés pratiqués au Maroc, que doivent penser ceux d’ici dont le pouvoir d’achat est nettement inférieur comparé à celui de nos concitoyens résidant en Europe ou en Amérique du Nord !?
Il est évident à ce sujet que pour de plus en plus de marocains , désemparés face à la vertigineuse course du coût de la vie, il y a de moins en moins d’argent dans le portefeuille, le pouvoir d’achat n’ a de pouvoir que le nom et forcément, il y a désespérément de moins en de victuailles dans le panier de la ménagère !
A l’heure où le pays s’apprête à vivre un nouveau recensement de la population dès ce mois de septembre, il serait également opportun de réaliser une enquête nationale sur ce que mangent les marocains et comment font-ils pour faire face au galopant coût de la vie, particulièrement en ce qui concerne les familles qui comptent des chômeurs ou des personnes ayant perdu leur emploi du fait de la sécheresse !
Un Etat social coûte que coûte afin que personne ne soit exclu ou oublié et abandonné sur le chemin !
Après le mois de Ramadan, il y a eu la fête du sacrifice, les vacances estivales et puis tout prochainement la rentrée scolaire : autant d’épreuves et de secousses qui mettent à mal non seulement les plus défavorisés mais également la classe très moyenne qui se retrouve de plus en plus surendettée !
Face à cette situation, les plus vulnérables qui ont encore droit aux aides directes consenties par le gouvernement Akhanouch ne voient malheureusement pas leur quotidien s’améliorer et les autres jettent leur dévolu sur les produits les moins chers , ignorant et boycottant tous les produits trop chers quitte à consommer au rabais et forcément avec moins de qualité !
A un certain moment, il faudra savoir mettre en place des gardes- fous afin de réguler et atténuer les conséquences néfastes du capitalisme sauvage car le gouvernement Akhanouch ne pourra pas jouer les pompiers et acheter une paix sociale au rabais !
Il y a une décision politique à prendre concernant la paix sociale car sur le plan social et économique, les commerçants subissent la crise de plein fouet qu’il s’agisse des bouchers, des vendeurs de poulet, et ceux des fruits et légumes qui ont de plus en plus d’invendus et donc moins de bénéfices !
Relancer l’investissement et l’emploi est une condition indispensable pour doper la consommation et la croissance, à condition de trouver d’urgence la recette » magique » pour booster le pouvoir d’achat du plus grand nombre !
Un Etat social coûte que coûte !
La folle et vertigineuse flambée de certains produits révèle en réalité des crises structurelles profondes chez plusieurs filières !
Effectivement, il est évident et même flagrant que derrière la flambée des prix se cache des crises auxquelles il serait urgent d’apporter des solutions et des réponses viables et durables .
Il y a la crise des éleveurs et des viandes rouges.Celle de l’élevage , et des prix du lait , du beurre et tous les produits laitiers.
Celle du poulet et des œufs avec des prix qui ont battu tous les records ! Celle de l’huile d’olive avec une filière qui annonce une année catastrophique et des prix qui risquent d’atteindre les 150 dh le litre ! Et la liste est encore longue…
Il n’y a absolument aucun intérêt pour le Royaume du Maroc que ces crises s’éternisent et s’amplifient sans perspectives à l’horizon car les citoyens ne pourront pas être tout le temps les dindons de la farce et en payer les frais !
On ne le répétera jamais assez , on ne construira jamais une économie solide avec une société en ruines et surtout , encore moins une compétitivité sur une main-d’œuvre bon marché !
S’il n’y avait pour notre pays qu’un défi à relever dans une sorte de symphonie qui serait une nouvelle Marche verte et une seconde Révolution du Roi et du peuple, ce serait incontestablement jeter les fondements d’un Etat social fort , avec en toile de fond une meilleure répartition des richesses , une justice sociale pour l’égalité face à l’emploi et des mesures judicieuses pour les produits de première nécessité !
Un Etat social coûte que coûte afin que personne ne soit exclu ou oublié et abandonné sur le chemin !
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