Déjà au pied du mur, les Verts n’ont désormais plus droit à l’erreur pour les trois prochaines rencontres de Champions League.
Distancé en Botola Pro par la Renaissance de Berkane, qui semble déterminée à glaner son premier titre de champion, le Raja de Casablanca n’est malheureusement pas en meilleure posture en Champions League africaine.
À l’issue d’une saison exceptionnelle où ils sont restés invaincus et ont remporté le doublé, on espérait voir et retrouver un grand Raja cette année sur la scène continentale, mais à la grande déception des dizaines de milliers de fans, les Verts ne comptent qu’un malheureux point à l’issue des trois premières rencontres de la phase de poules.
Le départ précipité de l’ancien président Boudrika, qui avait maille à partir avec la justice, a directement entraîné celui de l’entraîneur Zinbauer, qui avait réussi un travail et des résultats remarquables.
Ainsi, de nombreux cadres ont quitté le club à l’intersaison et, depuis, les Verts ont perdu de leur superbe et n’arrivent plus à maîtriser le jeu comme il n’y a pas si longtemps.
Tout n’est pas perdu cependant, et le Raja a toujours l’opportunité de se refaire, mais à condition de réussir un parcours sans faute en Champions League.
Plus droit à l’erreur !
En effet, les Verts n’ont plus droit à l’erreur et devront impérativement s’imposer début janvier contre les redoutables Sud-Africains du Mamelodi Sundowns, sinon ils devront dire adieu à toute ambition dans cette compétition.
Il y a deux semaines à Pretoria, même en s’inclinant par un but à zéro, le Raja avait tenu la dragée haute au Mamelodi, si ce n’est les injustices d’un arbitrage maison qui a clairement avantagé les Sud-Africains.
S’ils arrivent à surmonter cet obstacle, les Verts devront absolument remporter les trois points face aux Congolais de Maniema et décrocher au moins un nul face à l’AS FAR pour espérer.
Un mois de janvier d’enfer pour les Verts
La seule bonne nouvelle, c’est que le Raja jouera ces trois prochains matchs au Maroc, les 3, 10 et 17 janvier prochains.
Il y a de grosses inquiétudes autour de cette équipe, mais également de bonnes raisons d’espérer en ce mois de janvier qui s’annonce d’enfer pour les Verts.
Encore une fois, pour terminer, la victoire reste impérative le 3 janvier prochain pour rester dans la course, et tout autre résultat sera synonyme d’élimination pour nos représentants.
Hafid Fassi Fihri