Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a exprimé son désaccord lors d’une entrevue télévisée avec les médias algériens concernant la reconnaissance israélienne de la souveraineté marocaine sur le Sahara, qualifiant cette démarche de « nulle et non avenue » et de « non-événement ». Il a également posé la question de savoir si le Maroc reconnaîtrait l’occupation israélienne des terres palestiniennes, affirmant que la question du Sahara doit être résolue par les Nations Unies et le droit international.
Selon Walid Kebir, un journaliste algérien opposant, la réaction de Tebboune était déroutante et manifestement préparée. Il a accusé le président de manipuler l’opinion publique et de faire un lien illogique entre la reconnaissance israélienne de la souveraineté marocaine sur le Sahara et une supposée reconnaissance marocaine inexistante de la souveraineté israélienne sur les territoires palestiniens.
Kebir soutient que la reconnaissance du Sahara marocain par Israël est significative et aura des répercussions en Europe. Il voit cela comme une victoire pour la diplomatie marocaine et un coup pour le régime militaire algérien. L’opposant a également accusé Tebboune de chercher à provoquer le Maroc en utilisant un langage de confrontation et de conflit, reflétant une haine apparente contre le Maroc au sein du régime algérien.