Les tensions entre Israël et l’Iran ont atteint un nouveau sommet après une série d’attaques orchestrées par l’Iran et ses alliés, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis, contre Israël. Cette escalade découle de la frappe contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, entraînant la mort de deux hauts gradés des Gardiens de la révolution.
En représailles, l’Iran a lancé une « vaste attaque » de drones et de missiles en direction d’Israël. Le Hezbollah a tiré des roquettes sur le Golan occupé par Israël, tandis que les Houthis ont lancé des drones vers le territoire israélien.
Face à cette menace croissante, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réuni son état-major et ses collaborateurs dans une pièce sécurisée pour discuter de la situation.
L’armée israélienne a déclaré avoir « déjoué » l’attaque iranienne en interceptant « 99% des tirs » vers Israël, selon le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari. Cette attaque massive a vu plus de 200 drones et missiles lancés par l’Iran.
En réaction, les chefs d’État et de gouvernement du G7 se réuniront en vidéoconférence pour discuter de l’attaque iranienne contre Israël. Cette réunion intervient dans un contexte de préoccupation croissante face à l’escalade des tensions au Moyen-Orient.
De son côté, le chef des forces armées iraniennes, le général Mohammad Bagheri, a affirmé que l’attaque avait « atteint tous ses objectifs ». Il a également souligné que les cibles n’étaient ni des centres urbains ni des installations économiques.
La Chine a exprimé sa « profonde préoccupation » concernant la situation actuelle et a appelé toutes les parties à faire preuve de calme et de retenue pour éviter une escalade supplémentaire des tensions.
Cette escalade des tensions au Moyen-Orient souligne la fragilité de la situation régionale et la nécessité d’une action diplomatique concertée pour prévenir une escalade plus importante et un conflit ouvert.
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