Lors de son concert à Épinay-sur-Seine, en France, le samedi 5 octobre 2024, la chanteuse marocaine Zina Daoudia a une fois de plus affirmé son patriotisme et son attachement à sa nation. Connue pour ses performances pleines d’énergie et sa proximité avec son public, elle a fait face à une situation délicate lorsque l’une de ses fans algériennes lui a demandé de porter le drapeau algérien.
Face à cette requête inattendue, Zina Daoudia a répondu avec tact mais fermeté, refusant de brandir le drapeau algérien. Son geste a été largement salué par les spectateurs marocains présents dans la salle, qui ont perçu cette réaction comme un signe de son engagement pour le Maroc, surtout dans un contexte où les tensions entre le Maroc et l’Algérie ne cessent de croître. La fermeture des frontières terrestres, aériennes, et diplomatiques depuis plusieurs années, combinée à l’imposition récente de visas pour les Marocains souhaitant entrer en Algérie, a exacerbé les divisions entre les deux pays frères.
Ce geste de la chanteuse, bien que simple, symbolise l’importance pour de nombreux artistes marocains de rester fidèles à leur patrie, surtout en période de tensions diplomatiques. Les fans marocains ont vu dans la réaction de Daoudia une réponse appropriée à une tentative d’embarras, rappelant les défis auxquels les artistes sont confrontés lorsqu’ils évoluent sur la scène internationale. En effet, bon nombre d’entre eux jouissent d’une grande popularité au sein de la communauté maghrébine à l’étranger, qui inclut aussi bien des Marocains que des Algériens.
Ce n’est pas la première fois qu’un artiste marocain se retrouve dans une situation similaire. À une époque où la symbolique des drapeaux peut devenir une arme dans la guerre des représentations, le refus de Zina Daoudia de porter le drapeau algérien a pris une dimension politique. Il s’agit d’une manière subtile de rappeler que malgré les tensions, les artistes marocains continuent de défendre leur identité nationale avec fierté, sans pour autant nuire à la relation fraternelle qui existe entre les peuples du Maghreb.
Cette situation renvoie également à la volonté du peuple marocain de préserver son intégrité face à un voisin algérien qui, ces dernières années, a choisi de s’isoler davantage avec des mesures telles que la fermeture des frontières et l’imposition du visa. Ces décisions ne font qu’envenimer un conflit diplomatique qui peine à trouver une issue, mais ne parviennent pas à effacer les liens historiques et culturels profonds qui unissent les deux peuples.
En fin de compte, l’attitude de Zina Daoudia reflète celle de nombreux Marocains : la fierté nationale ne se négocie pas, surtout face à des provocations. Cependant, les gestes d’union et de respect entre les peuples, même dans les périodes de tension, sont essentiels pour préserver la paix et l’harmonie entre voisins.
Allah ya3teha sahha
Bravo zina
Zina dima zwina, Bravos