La tension monte entre la Fédération nationale des propriétaires de cafés et restaurants et le Conseil de la concurrence. Cette dernière a vivement réagi suite à un avertissement du Conseil concernant une éventuelle hausse des prix des consommations dans les établissements affiliés. Le Conseil a mis en garde contre une potentielle entente sur les prix qui pourrait enfreindre la loi 104-12 sur la liberté des prix et de la concurrence.
Les professionnels du secteur, mécontents, ont rapidement organisé un rassemblement pour discuter des mesures à prendre, qualifiant l’intervention du Conseil de « ratée » et « irresponsable ». Ils affirment connaître et respecter la loi, et n’apprécient pas d’être rappelés à l’ordre sans nécessité. Ils ont aussi souligné que la Fédération avait déjà pris les mesures nécessaires pour sensibiliser ses membres à cette problématique.
En outre, les propriétaires de cafés et restaurants ont pointé du doigt le Conseil de la concurrence pour ne pas s’être attaqué à la racine du problème. Ils dénoncent un marché du café en grains où les prix ont augmenté de 35%, dominé presque entièrement par une seule entreprise, et où le Conseil semble fermer les yeux.
La Fédération a aussi critiqué le Conseil pour son silence face à d’autres hausses significatives de prix dans divers secteurs comme les hydrocarbures, entraînant des effets domino sur les prix de toutes les matières premières, et exacerbant les difficultés financières des professionnels. Ils ont également mis en lumière l’inaction du Conseil face à l’émergence de restaurants et cafés ambulants et les charges fiscales exceptionnelles.
En conclusion, la Fédération a exhorté le Conseil à rediriger son attention vers les véritables dysfonctionnements et à prendre ses responsabilités pour protéger un secteur vital de l’économie.