Alors que la tension diplomatique entre Paris et Rabat s’intensifie à l’approche de la session du Conseil de sécurité des Nations unies sur le Sahara marocain, les conjectures se multiplient quant à la posture que la France pourrait adopter. Certains se demandent si la nation continuera à suivre le consensus international ou adoptera une nouvelle voie, compte tenu de son rôle prépondérant au sein du Conseil.
Bien que cette période soit marquée par des relations fragiles entre les deux pays, plusieurs observateurs pensent que la France ne s’aventurera pas à froisser davantage le Maroc. Ils évoquent l’opposition significative à la politique étrangère de Macron et la nécessité pour la France de maintenir la solidarité avec ses alliés occidentaux. De plus, malgré certaines divergences avec ses partenaires, notamment les États-Unis, Paris a toujours opté pour une posture traditionnelle sur cette question.
El Berrak Shadi Abdessalam, spécialiste reconnu des relations internationales, suggère que les différends actuels entre les deux pays sont en grande partie dus à des politiques divergentes, accentuées par les choix de Macron. Néanmoins, il estime qu’une résolution pacifique est dans l’intérêt de tous et que la France restera probablement fidèle à ses positions antérieures.
Mohamed Atif, autre expert du domaine, insiste sur l’importance stratégique du Maroc pour la France. Selon lui, en dépit des frictions actuelles, Paris ne prendra pas le risque d’exacerber davantage les tensions, particulièrement au sein du Conseil de sécurité.
Face à la tension palpable entre Paris et Rabat, les questions demeurent : Les enjeux géopolitiques et les alliances historiques prévaudront-ils sur les dissensions actuelles ? La France favorisera-t-elle la continuité diplomatique lors de la prochaine session du Conseil de sécurité ? Ou assisterons-nous à un tournant inattendu dans cette saga diplomatique ?