Depuis des décennies, tout voyageur empruntant la mer pour rallier le Maroc depuis l’Espagne a appris à s’armer de patience dès l’embarquement. Car à bord du ferry, un rituel immuable attend les passagers : le passage de la police marocaine qui procède au contrôle des passeports et à la collecte d’un formulaire manuscrit, souvent au prix d’une file d’attente interminable. Une pratique bien connue de ceux qui, dès les années 80, ont vécu cette expérience, et qui reste, étonnamment, en vigueur à l’heure du numérique et de l’intelligence artificielle.
Contrairement à la procédure espagnole, où les contrôles sont effectués à l’arrivée au port, le Maroc reste fidèle à une méthode instaurée il y a plus de quarante ans, consistant à faire monter les agents de police à bord pendant la traversée. L’objectif est clair et compréhensible : fluidifier l’arrivée au port de destination et éviter les engorgements dans les terminaux. Une logique sécuritaire et organisationnelle que nul ne saurait contester, surtout dans un contexte où la gestion des flux migratoires et touristiques devient de plus en plus complexe.
Mais cette méthode n’est pas sans inconvénients. Après des heures, voire des jours de route depuis l’Allemagne, les Pays-Bas, la France ou au-delà, nombreux sont les passagers qui aspirent à un moment de repos durant la traversée. Or, c’est justement à ce moment que débute une nouvelle épreuve : une longue queue dans les couloirs exigus du navire pour faire tamponner son passeport, souvent au détriment du confort des autres passagers assis ou circulant dans les espaces communs. Adieu le plaisir simple d’admirer l’horizon depuis le pont du navire, de savourer un café en terrasse ou de flâner dans la boutique duty free. La traversée devient une course stressante contre la montre, gâchant l’expérience du voyage.
Autre bémol : le fameux formulaire blanc à remplir à la main, dont la pertinence interroge à l’ère du tout numérique. Que devient ce papier ? Où est-il archivé ? Est-il encore utile quand les données biométriques peuvent aujourd’hui être intégrées à des systèmes centralisés plus efficaces et moins contraignants ? On peut légitimement se demander si cette procédure, bien qu’ancrée dans les habitudes, ne gagnerait pas à être repensée.
Loin de remettre en cause la rigueur et le professionnalisme des forces de sécurité marocaines, cet appel à une modernisation vise au contraire à valoriser leur mission en la rendant plus fluide, plus technologique, et surtout plus confortable pour les usagers. Des solutions existent. Plusieurs pays ont fait évoluer leurs systèmes de contrôle sans compromettre leur sécurité, en optant pour des bornes électroniques, des contrôles à l’arrivée, ou encore des pré-enregistrements en ligne.
Alors que le Maroc s’apprête à accueillir de grands événements comme le Mondial 2030, il serait peut-être temps de revoir certaines pratiques héritées d’un autre temps. Pour offrir aux voyageurs une expérience à la hauteur de leurs efforts et à l’image d’un pays moderne, tourné vers l’avenir.
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En tant que RME en France, je partage totalement ce constat. Cette méthode de contrôle à bord est dépassée. Après des milliers de kilomètres en voiture, on espère un moment de repos, pas une file bruyante et interminable. À l’ère du numérique, il est temps d’adopter des procédures modernes, efficaces et respectueuses des voyageurs. A bon entendeur
Et comment voulez-vous qu’on se sente vraiment bienvenus au Maroc si ça commence déjà par de l’inconfort sur le bateau ? Ce système de contrôle à bord donne l’impression d’un accueil désorganisé. On attend mieux de notre pays, surtout à l’ère de la digitalisation. Un peu de modernité et de respect pour les efforts des MRE, ce serait le minimum.
Même pour nous les résidents étrangers au Maroc. Le retour est toujours contrarié par cette démarche…la course aux premières places!
Pour la file oui, il y a problème mais c nécessaire. Au lieu d’attendre devant les guichets au débarquement, les formalités sont accomplies à bord.
Pour remarque, les fiches à remplir ne sont plus demandées depuis je crois trois ou quatre ans.
Faut les fiches sont toujours d actualité
Le 15 juillet j ai rempli cette fiche avec 1h30 d attente
Tout à fait d’accord la fille je dois toujours être complétée. De plus tout le monde doit être présent imaginez-vous vous avez des enfants de bas âge qui dorment tranquillement dans leur cabine et qu’on doit les réveiller pour venir se présenter au contrôle de douane alors que l’année passée cela ne fut pas le cas jeudi sera plus que à l’extérieur du bateau il y a quand même un deuxième contrôle de passeport et des personnes dans la voiture. Il faut vraiment une réorganisation du système je suis prêt à vous aider personnellement à améliorer tout cela.
J’ai vecu cette maudite experience .parceque j’ai cru que cette fameuse fiche a été eliminée car n’existe plus dans les ports marocains depuis longtemps et la pire des choses que cette carte n’est plus fournise par les agences de voyages mais en trouve des vagabondes que les vendent au port d’embarquement .En entrant abord, le passager est condamné de subir un enfer de queue interminable qui bouche par centimetre pour cacheter le passeport par la police marocaine et ensuite on doit faire une deuxieme queue pour l’enregistrenent du vehicule a douane.en sortant de cette derniere queue on nous appele a regagner le garage .
Pays qui se croit au niveau du Japon ou USA, mais avec un niveau du Bangladesh, il faut se remettre en question, le monde est connecté, il faut regarder comment sa se passe ailleurs, car en 2030 notre anarchie et laisser aller seront visibles par le monde entier.
Bonjour, j ai connu ça début juillet et il est vrai que ça devient insupportable à l heure du numérique, des filles d attente interminables, les personnes sont fatiguées , de plus il faut que les enfants soit presents , il faut arrêter se système vieux de 40 ans.
En espérant qu’un jour le Maroc change et je pense sincèrement que ce n est pas pour demain.
J’ai l’habitude de faire cette traversée au moins dix fois dans l’année, et je ne m’en plains pas. Car je prends un siege pas loin du comptoir policier , parfois je passe la première , ou alors je m’en vais donner un bon pourboire à un membre de l’équipage qui me prévient avant la clôture , et c’est alors que je me présente presque tjrs la dernière et mon passeport est signé , le tour est joué sans m’altèrer . Ainsi je passe un bon voyage . Et ne garde aucun mauvais souvenir .
Essayez ma méthode , vous verrez que vous ferez un voyage paisible, et arriverez à destination reposé et de bonne humeur. BON VOYAGE et bien venu au Maroc 🇲🇦
Faty Marco,
Un peu de logique, Si on utilise votre méthode, on va tous se présenter au contrôle de la police à la dernière minute soit environ 1500 passagers !
Ce qui ne va pas résoudre le problème évoqué dans cette article !
Cela fait 8 ans que je ne suis pas rentré en voiture avec mes enfants .En juillet de cette année nous avons souffert par la fatigue de la traversée avec 1h30 de retard dans le bateau (problème technique) et j’ai eu des maux de tête en faisant deux fois la queue pour le passeport et la voiture !
Merci au journaliste d’avoir abordé ce sujet important. J’ai également vécu cette mauvaise expérience. Après avoir payé environ 900 €, au lieu de profiter du voyage en bateau, j’ai passé mon temps dans deux files d’attente interminables : l’une pour enregistrer la voiture, l’autre pour faire tamponner le passeport.
Cette deuxième file est une véritable mascarade, rythmée par des micro-blocages causés par les passagers qui, une fois arrivés devant les policiers, vont chercher le reste de leur famille. On est bien loin d’une organisation pensée au service des passagers. Sans même parler de digitalisation, je pense sincèrement que réaliser ces contrôles à l’arrivée, avec plus de personnel, serait à la fois plus respectueux des passagers et plus efficace.
Il est très souhaitable que l’on passe a une technologie plus moderne, ce qui permettrait de vivre notre voyage moins stressant.
A croire que ce système malsain persiste pour maintenir une pression permanente sur les voyageurs épuisés.
Il serait temps que ça évolue
Merci pour cette article
Heureusement cette année j’ai anticipé j’ai téléchargé la fiche en format pdf et remplis sur pc
Bien plus commode que sur le bateau
Bonjour, en tant que RME il y a bien longtemps que je ne prends plus le ferry en direction des arrivées Nador ou tanger, malheureusement le service douane à bord des ferry sa n’est plus possible pour moi entre la fatigue de la route et l’attente pour enregistrer passeports et voiture et en plus ont vous demande de présenter vos enfants avec une queue interminable et pas sur d’être enregistré a l’arrivée , non c’est plus possible, alors j’ai opté pour les enclaves espagnols comme mlilia ou ceupta.
Je suis sur que SM Mohammed VI que dieu lui vienne en aide , trouvera pour nous la meilleure solution.
Je suis totalement d’accord avec les commentaires précédents il faut que sa change nous sommes dans une aire numérique, maintenant il faut penser à 2030 ?⚽️
Los barcos nunca son puntuales esperas horas y horas de retraso estás autoridades no piensan que hay niños y personas mayores al sol horas y horas aparteTe pasas todo el viaje en la fila para sellar el pasaporte, no puedes disfrutar del viaje, Lis policías con cara de perro dan a entender que su trabajo no les gusta, una vez en el puerto otra fila ya que te revisan el auto ósea en vez de ser un viaje de placer es una pesadilla aparte de barcos muy caros.