La Délégation Générale de l’Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion a dévoilé avoir intercepté plusieurs tentatives d’introduction de substances prohibées dans différents établissements pénitentiaires. Ces substances étaient dissimulées dans les paniers alimentaires dont l’entrée est exceptionnellement autorisée lors des fêtes religieuses.
Dans un communiqué officiel, la Délégation a signalé que certaines familles de détenus ont profité des festivités de l’Aïd El-Fitr pour dissimuler des comprimés psychotropes parmi les pâtisseries et autres denrées alimentaires autorisées. La consommation de ces substances par les détenus représente un risque majeur pour la sécurité et le maintien de l’ordre au sein des établissements pénitentiaires.
Face à cette situation préoccupante, les autorités carcérales ont immédiatement mis en œuvre les procédures légales contre les personnes impliquées dans ces infractions. Les cas découverts ont été signalés aux procureurs compétents pour poursuites judiciaires.
La Délégation a confirmé que le panier de provisions constituait le principal moyen utilisé pour l’introduction de ces substances interdites. Elle a fermement affirmé qu’elle « ne tolérera aucun manquement à l’avenir et prendra toutes les mesures organisationnelles nécessaires pour protéger la sécurité des établissements pénitentiaires ainsi que l’intégrité de leurs résidents et personnel ».
Il convient de rappeler que la Délégation Générale de l’Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion avait exceptionnellement autorisé, à l’occasion de l’Aïd El-Fitr, les détenus à recevoir des paniers de provisions de la part des membres de leurs familles disposant d’une autorisation de visite.
Ces découvertes remettent en question le dispositif actuel de contrôle des colis entrants et pourraient conduire à un renforcement des procédures de vérification lors des prochaines célébrations religieuses, afin de préserver l’équilibre entre le maintien des liens familiaux et les impératifs de sécurité au sein des établissements pénitentiaires.