Une nouvelle affaire secoue l’Algérie, révélant une fois de plus les pratiques illicites impliquant des militaires algériens. Cette affaire souligne les défis persistants liés à la corruption au sein de l’armée et son impact sur la gouvernance du pays.
Un fils du défunt Chef d’Etat-Major de l’Armée Algérienne, Ahmed Gaid Salah, a été placé sous contrôle judiciaire par le tribunal militaire de Blida après son arrestation par les services de sécurité. Cette action intervient dans le cadre d’une enquête sur des faits de corruption et d’enrichissement illicite impliquant non seulement le fils en question, Mourad Ahmed Gaïd, mais également ses frères Adel et Boumediene.
Alors que Mourad est actuellement sous contrôle judiciaire, Adel a été arrêté par la Gendarmerie Nationale au début du mois de mars. Pour l’instant, aucune décision officielle n’a été prise concernant son inculpation. Quant à Boumediene, il est toujours en fuite et recherché activement par les autorités.
Cette affaire, qui implique les fils d’Ahmed Gaid Salah, est l’un des dossiers les plus sensibles traités par la Justice militaire en Algérie. Les fils de Gaid Salah sont accusés de corruption et d’enrichissement illicite, notamment par le général Sofiane Aouis, ancien responsable de la Direction Centrale d’infrastructures militaires.
La découverte de sommes importantes d’argent liquide lors d’une perquisition dans la villa de Sofiane Aouis a déclenché l’enquête. Le général a pointé du doigt les fils de Gaid Salah comme étant ses complices au sein de l’Armée algérienne, révélant ainsi l’implication de l’institution dans des pratiques de corruption.
Ce scandale remet en question le rôle de l’Armée algérienne dans la lutte contre la corruption, alors que l’un de ses anciens chefs voit ses propres enfants impliqués dans des activités malveillantes, ébranlant ainsi la confiance du public envers l’armée et soulignant les failles du système de gouvernance du pays.
Cette affaire met en lumière l’implication préoccupante des militaires dans des pratiques de corruption au sein de l’Armée algérienne. Elle soulève des questions sur l’intégrité du système et sa capacité à servir les intérêts du peuple algérien. Loin de protéger les citoyens, certains membres de l’armée semblent plutôt s’engager dans des activités malveillantes pour s’enrichir. Cette situation souligne l’urgence de réformes profondes pour garantir une gouvernance transparente et responsable, mettant fin à l’emprise de certains militaires sur le destin du pays.
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Tout est contrôlé par l’armée qui siphone la richesse de l’Algérie et oblige le peuple à faire la queue pour subvenir à ses besoins