Ce soir, à Philadelphie, aux États-Unis, pour son entrée en lice dans la Coupe du monde des clubs de football, c’est un Wydad intimidé qui se présentera face à la redoutable équipe anglaise de Manchester City, dirigée par le tout aussi redoutable coach espagnol Pep Guardiola, dans un premier match très incertain et ardu pour le WAC.
Face à la puissance de feu et l’organisation des “Citizens”, l’équipe casablancaise entamera sa rencontre avec un seul mot d’ordre : limiter les dégâts. Et si, par surprise, elle parvient à tromper la vigilance des Anglais, elle tentera le tout pour le tout afin d’obtenir un match nul, un résultat tant espéré, pour inciter les Rouge et Blanc à poursuivre l’aventure face à deux gros calibres lors des prochains matchs : les Italiens de la Juventus et le club émirati d’Al-Aïn, emmené par la paire marocaine des frères Rahimi.
Pour le match de cet après-midi face à Manchester City, l’entraîneur et fin technicien du WAC, Benhachem, n’aura pas d’autre choix que de regrouper son effectif en défense, repousser adroitement les offensives des Britanniques et tenter de trouver la faille dans le camp adverse. Une tâche très difficile, mais en football, il n’y a pas que des certitudes, et en 90 minutes, tous les pronostics peuvent s’effondrer sur un simple but.
Tous les Marocains soutiendront l’équipe casablancaise, dont une grande partie des supporters est déjà sur place aux États-Unis, malgré les frais et les tracasseries administratives imposées par l’administration Trump. L’objectif : que le Wydad garde la tête haute parmi l’une des formations les plus redoutées du monde et surtout réussisse cette première sortie, qui conditionnera la suite de son parcours dans cette Coupe du monde très relevée, disputée pour la première fois à 32 équipes.
Par Jalil Nouri