Le rideau s’est levé sur la nouvelle formule du Mondial des clubs avec une affiche alléchante entre l’Inter Miami de Lionel Messi et les Égyptiens d’Al Ahly. Si les tribunes du stade de Miami ont vibré avec plus de 60.000 spectateurs, les filets, eux, sont restés désespérément muets. Le score final (0-0) reflète un match certes rythmé mais frustrant, où les occasions n’ont pas manqué, notamment du côté de la star argentine, Lionel Messi.
À 37 ans, Messi, dans ce qui pourrait être son ultime participation à cette compétition, a tout tenté : coup franc sur le poteau, centres millimétrés, passes décisives… mais sans concrétisation. Face à lui, le portier égyptien Mohamed El Shenawy s’est érigé en mur infranchissable, repoussant coup sur coup les dernières offensives floridiennes.
De son côté, Al Ahly, dominateur en première période, n’a pas su concrétiser ses occasions, gaspillant même un penalty par Mahmoud Hassan “Trézéguet”. Un manque de réalisme qui laisse un goût d’inachevé pour le public et les deux équipes.
Mais au-delà du contenu du match, l’essentiel pour la FIFA semble avoir été atteint : un stade comble, une ambiance festive, et une affluence record pour lancer une compétition élargie à 32 clubs, censée entrer dans une nouvelle ère du football mondial.
Désormais, tous les regards se tournent vers le choc tant attendu entre le Wydad de Casablanca et Manchester City, prévu mercredi prochain. Une rencontre aux allures de rêve pour les supporters marocains et en particulier les Casablancais, qui espèrent voir leur club briller face au champion d’Angleterre et d’Europe en titre.