Les députés tous partis confondis étaient bien attentifs ce jeudi lors du débat sur le projet de loi de finances 2026,aux réponses éclairantes du ministre-délégué chargé du budget et président de la fédération de football jamais autant pédagogue et convaincant, ce qu’il aime à être lors de toutes ses sorties gouvernementales et autres, avec à chaque fois un langage de vérité et la rectification des idées-reçues.
Harcelé de questions à propos des dépenses faramineuses engagées par l’Etat pour l’organisation de la coupe du monde 2030, l’orateur du jour a tenu à rappeler pour une énième fois que ces dépenses ne s’inscrivaient pas dans le cadre du budget de fonctionnement du pays mais plutôt de prêts contractés auprès de bailleurs de fonds internationaux et qui seront remboursables durant 20 ans à des taux maîtrisés.
Pour le reste, Faouzi Lakjâa, toujours patient dans ses explications aux élus de la nation, dont certains découvraient pour la première fois les tenants et aboutissants de ce dossier, a abordé point par point, chiffres à l’appui, la justification de tous les chantiers menés et à mener encore jusqu’à 2030, leur utilité pour le long terme et les nombreux bénéfices qui en seront tirés conformément à une vision royale clairvoyante. De plus, Faouzi Lakjâa s’est voulu rassurant avec émotion sincère,que le moindre dirham ne sera pas pas jeté par les fenêtres au détriment du bien public et que plusieurs générations futures se diront heureuses de toutes les réalisations en infrastructures et en développement accru du royaume dans divers domaines, le football n’en étant qu’un vecteur parmi d’autres,comme le tourisme, la culture, le digital et le « soft power, l’image du pays étant devenue une référence au niveau mondial. Le ministre-président fédéral sera chaleureusement félicité du reste par les élus membres de la commission des finances pour tous ses éclaircissements.
Par Jalil Nouri
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