Le compte à rebours a commencé : il ne reste plus que quinze jours aux partis politiques pour remettre leurs propositions en vue d’élections exemplaires en 2026 et enrichir le débat sur la mise à niveau de la vie politique du pays.
L’enjeu crucial demeure la participation massive des citoyens au scrutin, mais aussi la possibilité de redonner une image positive aux partis, aujourd’hui ternie et largement dépréciée. Conscients de cet impératif, les partis n’ont pas d’autre choix, s’ils veulent continuer à bénéficier des subventions de l’État et remplir leur rôle citoyen.
La fièvre observée au sein de chaque formation est un signe encourageant à l’approche de l’échéance finale, qui se déroulera sous la supervision du ministre de l’Intérieur et de ses équipes chargées des élections. Leur mission sera de trier les idées et de retenir les propositions les plus déterminantes pour sortir la vie politique de sa léthargie et y impliquer davantage de jeunes et de femmes, jusqu’ici laissés en marge des organes décisionnels, au profit de notables et d’opportunistes parachutés par des réseaux douteux.
Ce test crucial conditionnera non seulement le bon déroulement des élections de 2026, mais également la dynamique politique et le renforcement institutionnel de la marche démocratique, afin de mettre un terme aux pratiques qui encombrent encore la vie partisane.
Dans quinze jours, chaque formation sera jugée à l’aune de la qualité et de l’originalité de ses propositions. Mais il n’est pas exclu que de mauvaises surprises viennent assombrir cette étape, à la veille d’une rentrée parlementaire qui sera la dernière d’une législature jugée ronronnante et sans saveur particulière.
Par Jalil Nouri