À la suite de la révocation d’Abderrahim Ouaslam, député RNIste, élu dans la circonscription de Rabat-Océan, l’ancien ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, cherche à faire son retour à la Chambre des représentants.
Abderrahim Ouaslam, ingénieur et entrepreneur, avait été élu en première position dans la « circonscription de la mort », battant des personnalités telles que le Chef du gouvernement sortant, Saad Eddine El Othmani, et le secrétaire général du PPS, Mohamed Nabil Benabdellah. Cependant, sa condamnation dans une affaire de chèques sans provision, entraînant une peine de 8 mois de prison avec sursis et une amende de 100 000 dirhams, a conduit la Cour constitutionnelle à révoquer son mandat. Cette décision repose sur l’article 6 de la loi organique de la Chambre des représentants, rendant inéligibles les personnes condamnées pour certains délits.
Avec les élections législatives partielles en vue, le RNI espère conserver ce siège stratégique. Mohamed Aujjar, ancien ministre de la Justice sous le gouvernement dirigé par le PJD, se positionne comme un candidat potentiel. Cependant, sa candidature ne fait pas l’unanimité au sein du parti. Certaines figures influentes du RNI préfèrent soutenir d’autres candidats du même parti, comme Said Tounarti, Houda Lakhchine, Driss Errazi et Amine Sadak. Cette préférence pour d’autres candidats révèle des divisions internes qui pourraient influencer l’issue des élections à venir.
En parallèle, Abderrahim Ouaslam reste une figure marquante du RNI, surtout après les éloges reçus de la part d’Aziz Akhannouch, le chef du parti, lors d’une rencontre avec la presse. Akhannouch a exprimé son admiration pour Ouaslam, soulignant ses contributions et son dévouement depuis son adhésion au parti en 2017.
La compétition pour le siège de Rabat-Océan s’annonce donc intense. Mohamed Aujjar devra convaincre non seulement les électeurs mais aussi les cadres du RNI. En face de lui, des candidats comme Said Tounarti, respecté pour son engagement social, Houda Lakhchine, reconnue pour sa vision stratégique, Driss Errazi, expert en politique publique, et Amine Sadak, spécialiste en gestion de projets et en développement économique, ajoutent une dimension supplémentaire à cette élection partielle, rendant l’issue encore plus incertaine.
En conclusion, l’issue de ce scrutin partiel est loin d’être déterminée. Mohamed Aujjar parviendra-t-il à obtenir le soutien nécessaire pour son retour en politique, ou le RNI optera-t-il pour un renouveau en soutenant un nouveau visage ? Seul le temps nous le dira.