Un drame aérien a frappé l’est de l’Algérie ce mardi, lorsqu’un avion de reconnaissance s’est écrasé à l’aéroport Ferhat Abbas de Jijel, provoquant la mort de ses quatre occupants. Parmi les victimes, un ressortissant chilien, deux officiers de la protection civile algérienne, et le directeur de l’école de formation aérienne APTATA, dont les identités n’ont pas encore été rendues publiques.
Selon un communiqué officiel de la Protection civile algérienne, l’appareil impliqué est un Zlin, avion léger de fabrication tchèque, fréquemment utilisé pour l’entraînement, la surveillance et les missions de perfectionnement aérien. Le vol s’inscrivait dans le cadre d’un exercice de formation avancée, organisé au sein de l’aéroport civil de Jijel.
Les circonstances exactes du crash restent à éclaircir, bien que certains médias locaux évoquent une panne technique survenue peu après le décollage. Une enquête a été ouverte par les autorités algériennes, en collaboration avec des experts en sécurité aérienne.
Le décès de l’instructeur chilien, invité pour une mission de coopération internationale dans le domaine de l’aviation, illustre l’ouverture croissante de l’Algérie à des partenariats étrangers en matière de formation aéronautique. Mais ce tragique accident met en lumière les défis sécuritaires liés à ce type de missions, notamment dans des structures où les équipements et les normes de sécurité sont parfois critiqués.
En attendant les conclusions de l’enquête, le drame jette un voile de tristesse sur la communauté aérienne algérienne et internationale.
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